Des étudiants ont manifesté, le lundi 3 mars, devant Sciences Po Paris après l’exclusion de trois de leurs camarades après avoir participé à une mobilisation en soutien à la Palestine.
Aux cris de « free Palestine », les manifestants brandissant des drapeaux palestiniens se sont rassemblés devant l’Institut, peut-on constater dans une vidéo de l’évènement partagée sur les réseaux sociaux.
Ce rassemblement survient quelques jours après que trois étudiants, dont la présidente de l’Union étudiante de Sciences Po, ont été exclus pour 30 jours de l’établissement suite à une mobilisation en soutien à la Palestine.
La mobilisation en question s’est tenue deux semaines auparavant devant le Conseil de l’Institut, à l’appel de l’intersyndicale locale, pour réclamer la reconnaissance du génocide israélien en Palestine, « la fin de la répression des étudiants mobilisés », ainsi que la rupture des partenariats avec les universités israéliennes « complices du génocide », affirment les organisateurs cités par l’agence Anadolu.
Selon « Révolution permanente », le directeur de la vie étudiante avait, dans un premier temps, affirmé qu’aucune sanction ne serait prise à l’encontre des étudiants mobilisés, mais trois d’entre eux ont été convoqués par l’administration le jour même et ont été informés qu’une exclusion temporaire avec « interdiction d’accès aux locaux et aux enceintes de l’École » leur parviendrait prochainement par mail, aux motifs de garantie du « bon ordre » et de la « sûreté de l’établissement ».