Washington « n’a pas renouvelé » une dérogation accordée à l’Irak depuis 2018 permettant à Bagdad d’importer du gaz et de l’électricité de l’Iran voisin malgré les sanctions américaines imposées à Téhéran, a confirmé dimanche une porte-parole de l’ambassade des Etats-Unis dans la capitale irakienne.
La décision « garantit que l’Iran ne bénéficie d’aucun degré de soulagement économique ou financier », a précisé le porte-parole de l’ambassade.
La «campagne de pression maximale» du président Donald Trump «vise à mettre fin à la menace nucléaire de l’Iran, limiter son programme de missiles balistiques, et l’empêcher de soutenir des groupes terroristes», selon ses propres termes.
«Nous appelons le gouvernement irakien à mettre fin à sa dépendance aux sources énergétiques iraniennes aussitôt que possible, et saluons l’engagement du Premier ministre à parvenir à l’indépendance énergétique» de l’Irak, a-t-il encore dit.
Depuis 2018, Bagdad bénéficiait d’exemptions de Washington pour acheter de l’électricité et du gaz à l’Iran, et ce malgré les sanctions rétablies par la première administration de Donald Trump à l’encontre de Téhéran.
Les importations de gaz et d’électricité de l’Iran représentent un tiers des besoins énergétiques de l’Irak.
Les États-Unis n’ont pas communiqué sur le sort des importations par l’Irak de gaz iranien.