Souleiman Franjieh, chef du Mouvement libanais Marada, a estimé vendredi que « le monopole du contrôle des armes entre les mains de l’État libanais est une exigence nationale, et tout le monde en convient », avertissant toutefois que « la précipitation vers le désarmement cachent un danger, même si certains nourrissent de bonnes intentions ».
Franjieh a ajouté que « d’autres, notamment certains ambassadeurs, œuvrent selon un agenda précis où les intérêts de leurs pays recoupent avec ceux d’Israël, ce qui assure sa continuité en fragmentant les pays de la région ».
Il a poursuivi : « La région traverse une situation difficile et dangereuse. Le projet qui existe dans la région depuis 2010, lancé en Égypte, en Tunisie et en Libye, puis étendu à la Syrie sous le couvert de la liberté, de la démocratie et du renversement des dictatures, n’a conduit qu’au chaos et à l’effondrement, ainsi qu’à la persécution et à l’intimidation des minorités, les poussant à exiger leur propre sécurité ou la partition, comme c’est le cas sur la côte syrienne, à Soueida et dans les régions kurdes ».
Il a averti : « C’est une situation dangereuse qui pourrait, Dieu nous en préserve, s’étendre au Liban » soulignant : » Nous mettons en garde contre la sédition et le risque de se laisser entraîner dans des promesses creuses et potentiellement destructrices ».
Le chef du Mouvement Marada a tenu ces propos lors de sa réception du Vicaire général patriarcal du Vicariat d’Ehden-Zgharta, Mgr Joseph Naffah, de Monseigneur Estephan Franjieh et des prêtres de la paroisse de Zgharta-Ehden.
Source: Médias