Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a fermé la porte à l’accord partiel d’échange de prisonniers que le Hamas avait accepté, en affirmant que ce sujet « n’était pas à l’ordre du jour ».
Selon la presse locale, l’accord partiel d’échange de prisonniers a été évoqué lors de la réunion du cabinet de sécurité qui s’est tenue dimanche 30 août.
Le ministre de la Sécurité nationale d’extrême droite, Itamar Ben Gvir, avait demandé un vote sur une proposition contre cet accord. Netanyahu a indiqué qu’un tel vote n’était pas nécessaire et que l’accord avec le Hamas « n’était pas à l’ordre du jour ».
Gaza : l’occupation au centre des discussions
Lors de cette réunion, présidée par Netanyahu, l’accent a été mis sur l’occupation de la ville de Gaza et sur les démarches de certains pays, dont la France, visant à reconnaître la Palestine.
L’armée d’occupation israélienne a présenté au cabinet ses plans concernant l’occupation de Gaza.
Le cabinet a également examiné diverses options face aux initiatives internationales, notamment l’annexion de la Cisjordanie occupée par ‘Israël’ et l’imposition de sanctions contre l’Autorité palestinienne.
Il convient de noter que 63.000 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants, sont tombés en martyre depuis le début de la guerre génocidaire israélienne en cours contre Gaza, lancée en octobre 2023.