La Corée du Nord a mené samedi vers 05h30 heure locale un nouvel essai d’un missile balistique dans la zone de Bukchang, au nord-est de Pyongyang, a annoncé l’agence de presse Yonhap, qui cite des sources militaires.
Selon l’armée sud-coréenne, le missile a explosé quelques secondes après le tir, rapporte Sputnik.
Les militaires américains ont confirmé l’information sur le tir d’essai, d’après la chaîne de télévision CNN qui se réfère au Pentagone.
Selon la télévision, le missile KN-17 a parcouru plusieurs centaines de milles avant de tomber près des côtes japonaises.
Toutefois le commandement américain pour la région du Pacifique estime que le missile n’a pas quitté le territoire nord-coréen.
Ce tir intervient en riposte apparente à un appel solennel des Etats-Unis à l’ONU à contrecarrer la « menace nucléaire » de Pyongyang par un renforcement des sanctions internationales.
Il s’agit du huitième lancement d’essai de missile nord-coréen depuis l’arrivée au pouvoir du Président américain Donald Trump.
Le président Donald Trump a aussitôt accusé Pyongyang d’avoir « manqué de respect » à la Chine, son principal allié. « Mauvais! », a tweeté le locataire de la Maison Blanche.
De son côté le Japon a fait « une protestation formelle » auprès de Pyongyang, après avoir réuni son Conseil de sécurité nationale.
La tension est montée d’un cran autour de la péninsule de Corée ces dernières semaines suite aux nouveaux tirs d’essai de missiles nord-coréens et aux rumeurs sur un test nucléaire imminent en Corée du Nord.
Les États-Unis ont récemment envoyé un groupe naval conduit par le porte-avions USS Carl Vinson dans l’ouest du Pacifique, au large de la péninsule de Corée. Pyongyang l’a qualifié d’acte d’agression et a menacé de porter une frappe nucléaire.
Tillerson presse la Chine pour éviter une « catastrophe »
Au moment de ce tir, le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson, qui avait présidé la réunion du Conseil de sécurité, venait de quitter New York vendredi soir, après avoir exhorté ses partenaires à contrer une « menace nucléaire » nord-coréenne qui aurait des « conséquences catastrophiques ».
Le secrétaire d’Etat a prôné des « pressions économiques et diplomatiques », tout en menaçant de recourir à la force pour faire plier Pyongyang, indique l’AFP.
« Ne pas agir maintenant sur la question sécuritaire la plus urgente dans le monde pourrait avoir des conséquences catastrophiques », a prétendu M. Tillerson.
Source: Divers