Un nouveau sondage de l’Université hébraïque publié, le dimanche 30 novembre, mesure la réaction du public à la demande de grâce formulée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui souhaite voir son procès pour corruption interrompu afin de poursuivre son mandat sans interférence judiciaire.
Selon l’enquête citée par les médias israéliens, réalisée auprès de l’ensemble de la population israélienne, juifs et Arabes confondus, 49 % des répondants s’opposent à l’octroi d’une grâce, tandis que 32 % y sont favorables et 19 % se déclarent neutres.
L’analyse détaillée des résultats révèle une forte polarisation politique.
Parmi les électeurs de la coalition au pouvoir, 62 % soutiennent la grâce, 17 % s’y opposent et 21 % restent indécis.
À l’inverse, du côté de l’opposition, 81 % des électeurs rejettent la mesure, seuls 8 % y étant favorables, et 11 % se disant sans opinion.
Premier ministre resté le plus longtemps en fonction dans l’entité sioniste, il est impliqué dans des dossiers de corruption, de fraude et d’abus de confiance.
Quelques jours plus tôt, le président américain Donald Trump avait adressé une lettre au président israélien Isaac Herzog, l’invitant à envisager une grâce pour Benjamin Netanyahu.



