Dans la ville de Deraa , dans le sud syrien, les combats font rage entre les quartiers loyalistes et ceux tenus par les rebelles. C’est-à-dire sur les axes du camp de Deraa et ses prolongements orientaux ainsi que dans les parages nord –ouest de Deraa alBalad, comme l’indique le journal libanais al-Akhbar.
Les combats ont éclaté le mardi 20 juin dernier, lorsque l’armée syrienne et ses alliés ont réalisé une opération au cours de laquelles ils se sont emparés d’une base de la brigade de défense aérienne, occupée par les milices. Mais quelques heures plus tard , les rebelles l’ont restituée, d’après le site d’information rebelle Enab Baladi.
En même temps, il est question de tractations en cours autour d’une feuille de route russo-jordanienne, laquelle porte sur un cessez-le-feu suivi de démarches qui concernent le dossier des détenus, et celui des services pour qu’ils soient assurés dans tous les quartiers de la ville.
Une source informée des tractations en cours a dit s’attendre à un accord partiel qui n’englobe pas la totalité de la ville au début du mois prochain.
Jusqu’à présent, la délégation gouvernementale refuse certaines conditions dictées par les milices rebelles et le délégué jordanien. « Ce dernier exerce des pressions pour faire réussir la réconciliation car il craint le transfert des miliciens sur son sol », estime cette source.
Durant sa conférence de presse, le ministre jordanien des Affaires étrangères a indiqué que le règlement en Syrie devrait garantir le fait que la Syrie puisse se débarrasser de toutes les forces terroristes,…, et de toutes les forces et les milices communautaires et confessionnelles qui contribuent à perpétuer le combat ».
Selon le chroniqueur des affaires arabes du journal israélien Haaretz, lors des tractations sur les zones de désescalade, Israël a opposé son refus à la présence du Hezbollah parmi les forces de surveillance dans les régions sud de la Syrie . La Jordanie et les USA l’ont soutenue et ont exercé des pressions sur Moscou . Alors celle-ci se serait engagée à empêcher les forces soutenues par l’Iran d’entrer dans cette zone et aurait même admis temporairement que l’armée syrienne ne fasse pas partie des missions de surveillance.
« il y a un vrai partenariat de la part d’Israël dans la coordonnation des opérations en cours en Jordanie, et dans le dialogue entamée avec la Jordanie, et sur les garanties réclamées de la Russie et des Etats-Unis pour empêcher l’entrée de forces iraniennes dans les zones frontalières », a conclu l’article du journal israélien selon lequel Israël rampe de plus en plus vers la Syrie.
Source: Divers