L’agence de presse anglaise Reuters vient de publier un long article dans lequel elle analyse les tentatives du président américain, Donald Trump, de faire face à la RII et d’insérer dans ce cas le nom du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) sur la liste des organisations terroristes.
L’une des composantes des forces défensives nationales iraniennes, le CGRI est largement présente sur le front de combat contre les terroristes. Au fait, les USA seront-ils en mesure de sanctionner « l’armée d’un État souverain » sans avoir à en répondre?
Les commandants du CGRI ont déjà mis en garde les États-Unis contre les impacts des sanctions qui le viseraient.
Reuters, lui, avertit que de telles tentatives mettraient en danger les propres intérêts de Washington.
» Le récent accrochage entre un bateau américain et un vaisseau iranien n’est qu’un exemple parmi plusieurs cas de confrontation qui ont eu lieu ces dernières années entre Américains et Iraniens dans le golfe Persique « , nous dit l’analyse. Revenant sur la position hostile de Donald Trump à l’accord nucléaire ainsi qu’aux capacités balistiques iraniennes, le texte dit : » Les missiles iraniens ont été conçus à but défensif et le CGRI l’a réitéré à plusieurs reprises. »
Mais que se passe-t-il si les USA ne tiennent pas compte des préoccupations sécuritaires iraniennes et inscrivent le nom du CGRI sur leur liste noire?
« L’ajout du nom du CGRI sur la liste des groupes terroristes aurait des répercussions irréparables pour Washington, d’autant plus que les États-Unis ont des bases militaires à Bagram, en Afghanistan, à Al-Oudeid au Qatar et à Bahreïn. En effet, l’Iran a beaucoup d’options pour défier les États-Unis dans la région « , écrit Reuters faisant ensuite un constat .
» D’ors et déjà, l’Iran a défié l’Amérique dans la région même sans affrontement direct avec les États-Unis. Ces derniers ont donc tout intérêt à prendre au sérieux les mises en garde iraniennes. La RII, grâce à ses alliés dans la région dont l’Irak et l’Afghanistan, est parfaitement en mesure de mettre en danger les intérêts des Américains « .
Le texte déconseille enfin la Maison Blanche de tout acte provocateur qui inciterait l’Iran à faire front aux États-Unis.
Source: Press TV