Les chefs d’Al-Jazeera dénoncent vivement la décision des autorités israéliennes de fermer l’antenne locale de leur chaîne et qualifient cette démarche de «non démocratique».
Sur fond de tensions dans le Golfe persique, Al-Jazeera a résolument critiqué le gouvernement israélien pour sa décision de fermer le bureau local de la chaîne, a signalé l’agence Associated Press. Al-Jazeera envisage actuellement d’intenter une action en justice contre les autorités israéliennes.
«Al-Jazeera dénonce la décision prise par l’entité sioniste qui s’affiche comme « le seul État démocratique au Proche-Orient »», a déclaré la chaîne dans un communiqué. «Nous soulignons que nous suivrons de près les conséquences de la décision israélienne et prendrons toutes les mesures légales qui s’imposent.»
Précédemment, le ministère israélien des Communications a annoncé la révocation de l’accréditation des journalistes de la chaîne, ce qui les prive pratiquement de la possibilité d’exercer leur métier sur le territoire du pays.
L’Arabie saoudite, l’Égypte, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont rompu début juin leurs relations diplomatiques avec le Qatar, l’accusant de financer les activités extrémistes à travers le monde. Par la suite, les pays du Golfe ont adressé à Doha une liste de conditions destinées à lui faire modifier sa politique étrangère.
Ils demandent notamment au Qatar de rompre ses relations diplomatiques avec l’Iran, de fermer la base militaire turque située sur son territoire et de mettre fin à la diffusion de la chaîne de télévision Al Jazeera. Doha a pour sa part qualifié ces exigences d’irréalistes et a appelé à les réviser.
Source: Sputnik