Le coordinateur saoudien de normalisation des relations entre Riyad et Tel Aviv , l’ex-général Anwar Achqi a affirmé qu' » Israël est mieux que l’Iran », ajoutant que sa rencontre avec un diplomate israélien n’a rien de honteux « , a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.
Dans une interview avec le quotidien » alMasri al-Yawm », il a indiqué que » la différence qui peut exister entre « Israël » et l’Iran réside dans le fait qu' »Israël est un ennemi sage alors que l’Iran est un ami ignorant ».
Interrogé sur le désaccord égypto-saoudien sur le sort du président syrien Bachar al-Assad et la crise syrienne , Achqi a déclaré : »le différend est lié à la préoccupation de l’Egypte concernant les conséquences du départ du président syrien Bachar al-Assad et à l’arrivée au pouvoir de l’opposition syrienne . Ainsi, l’Egypte estime que les Frères musulmans jouissent d’une certaine influence sur l’oppsoition syrienne. Et donc, son arrivée au pouvoir en Syrie risque de faciliter le retour au pouvoir des Frères musulmans en Egypte. Ce qui risque d’imposer plus de pression sur le gouvernement égyptien dans les circonstances actuelles, c’est pourquoi les représentants du gouvernement égyptien insistent dans les instances internationales sur la priorité en Syrie de saper le potentiel des organisations terroristes et de présever l’entité et les institutions de l’Etat syrien ».
Concernant le retour de l’ambassadeur saoudien Ahmad Abdelaziz Qattan en Arabie, la semaine dernière, Achqi a souligné que » ce rappel n’est pas une rupture dans les relations bilatérales. Il s’agissait de la part de l’Arabie d’un moyen pour contenir les différends entre Le Caire et Riyad, et pour discuter des mécanismes de mise en œuvre des accords économiques signés entre les deux parties ».
Il a noté que » la probabilité de cesser l’approvisionnement de l’Egypte en pétrole est hors de question car tout arrêt doit être convenu par les parties au mois d’Octobre ».
Enfin, Achqi a estimé que « le refroidissement dans les relations entre les deux pays revient à l’absence de canaux de communications pour gérer ces différends et non pas, comme souhaitent le montrer certains médias à cause de la suspension des livraisons de pétrole. Il ne s’agit pas de punir la « grande soeur » l’Egypte, pour ses positions dans les questions politiques internationales et régionales. A ce titre, je puis vous assurer que le discours de l’ambassadeur saoudien aux Nations Unies contre le vote de l’Egypte en faveur du projet de résolution russe, s’inscrit uniquement dans le cadre de la réprimande et non dans le cadre de l’agression »..
Source: Médias