Les opposants aux politiques saoudiennes, en violation des droits de l’homme, se sont rassemblés devant l’ambassade d’Arabie saoudite à Paris.
Selon Al Jazeera, les manifestants ont dénoncé l’arrestation par le régime de Riyad d’activistes et d’opposants et réclamé leur libération.
Ils portaient des manuscrits sur lesquels étaient écrits : « Libérez les prisonniers politiques ! » et « Mohammad ben Salmane bombarde les civils au Yémen ».
Dans ce droit fil, l’agence de Reuters a fait part de l’arrestation de quelques religieux de renom saoudiens dans le cadre de la politique de répression imposée aux opposants en Arabie saoudite.
Des informations diffusées sur les réseaux sociaux signalent l’arrestation de Salman al-Awdah, Awad al-Qarni et Ali al-Amri.
Tous les trois ont été arrêts pour avoir défendu les libertés individuelles et la limitation des pouvoirs du monarque. Ils avaient également publié des tweets appelant à la réconciliation avec le Qatar.
Selon Reuters, le cheikh Salman al-Awdah est l’un des chefs de fil du courant de l’éveil.
Dès septembre 1994, Salman al-Awdah est arrêté avec des centaines de membres de son courant. Il restera en prison jusqu’en 1999. En 2011, lorsque les « printemps arabes » éclatent, il a plaidé pour le rétablissement de la démocratie en Arabie saoudite.
Les autorités saoudiennes ont arrêté au moins une vingtaine de personnes ces derniers jours, et les rumeurs sur d’autres arrestations à venir vont bon train, selon le compte Twitter Prisonniers d’opinion saoudiens.
Ces arrestations s’inscrivent dans le contexte d’“informations récentes selon lesquelles on s’approche du moment où le roi Salman cédera les rênes du pouvoir à son fils Mohammed ben Salman, l’homme qui tient en réalité déjà toutes les instances du pouvoir”.
Les autorités saoudiennes réfutent les rapports selon lesquels le roi Salman pourrait confier bientôt les rênes du pouvoir à son fils.
Avec PressTV + Courrier international