Washington tente toujours de discréditer le Président syrien Bachar al-Assad à l’Onu et l’opposition syrienne tente de provoquer des combats armés alors même que le processus de paix est en cours.
Comme les forces gouvernementales syriennes agissent conjointement avec les militaires russes, ces derniers ont été ciblés par des combattants soutenus par les Américains. Selon le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
Si cette situation persistait, la riposte de Damas et de Moscou pourrait toucher non seulement les combattants mais aussi les militaires américains qui agissent dans les rangs de l’opposition, écrit le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
Le 20 septembre, Sergueï Roudskoï, chef de la Direction principale des opérations de l’état-major général des forces armées russes, a fait savoir que les «services secrets américains ont initié l’offensive» des combattants du Front al-Nosra dans la zone de désescalade d’Idlib, où ils ont entrepris une «tentative de capturer une unité de la police militaire russe».
Selon l’état-major russe, cette attaque des djihadistes visait à arrêter l’«offensive efficace des forces gouvernementales à l’est de Deir ez-Zor».
Moscou souligne sa volonté de combattre Daech sur tout le territoire syrien, y compris à l’est de l’Euphrate où agissent principalement les Forces démocratiques syriennes soutenues par les États-Unis. C’est pourquoi, l’armée de Bachar el-Assad, soutenue par les forces spéciales et l’aviation russe a traversé l’Euphrate près de Deir ez-Zor.
Comme l’a récemment indiqué le ministère russe de la Défense en citant les informations officielles de Damas, «une fois que les troupes syriennes ont commencé à traverser l’Euphrate, le niveau de l’eau du fleuve a considérablement augmenté quelques heures après, tout comme la vitesse du courant qui a pratiquement doublé». Comme il n’a pas plu pendant cette période, le ministère russe conclut que ce phénomène a résulté d’un «rejet d’eau par les barrages qui se trouvent plus au nord sur l’Euphrate et sont contrôlés par la coalition internationale dirigée par les États-Unis».
Les troupes gouvernementales et les forces spéciales russes, soutenues par l’aviation russe, élargissent néanmoins la zone qu’elles contrôlent à l’est de l’Euphrate. Selon le ministère russe de la Défense, plus de 85% de la ville de Deir ez-Zor est actuellement contrôlée par les forces syriennes. Et elle sera complètement libérée la semaine prochaine.
Ensuite, l’armée syrienne lancera la libération de la province du même nom où se trouvent les principaux gisements d’hydrocarbures du pays. La coalition menée par les États-Unis et les unités des Forces démocratiques syriennes qu’elle soutient ont visiblement les mêmes projets. En 24 heures, elles ont progressé de plusieurs kilomètres vers le sud-ouest et occupé toute la zone industrielle en question (près de 12 km2). Selon l’agence de presse Aleppo 24, les unités des Forces démocratiques syriennes envisagent de prendre le contrôle de la partie orientale de la province de Deir ez-Zor jusqu’à la ville d’Abou Kamal.
Cette dernière se trouve à la frontière irakienne à l’ouest de l’Euphrate. Cela signifie que les combattants des Forces démocratiques syriennes envisagent de traverser le fleuve. Des photos publiées sur les réseaux sociaux démontrent l’organisation par les Américains d’un convoi de 120 camions comprenant non seulement des armes et des blindés, mais aussi des ponts mobiles. Ainsi, les États-Unis vont poursuivre leurs tentatives de reprendre l’initiative à l’est de la Syrie à l’aide des Forces démocratiques syriennes.
Nezavissimaïa gazeta
Source: Sputnik