Le projet de la coalition sous commandement américain de constituer une nouvelle force pour contrôler les frontières dans la région du nord-est de la Syrie occupée par les Kurdes et leurs alliés arabes va « jeter de l’huile sur le feu de la guerre », a déploré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi.
M.Qassemi a jugé mardi qu' »une telle force créerait de nouveaux points de friction en Syrie ».
« L’annonce par les Etats-Unis de la création d’une force frontalière en Syrie est une ingérence évidente dans les affaires internes de ce pays », a souligné Qassemi, avant de demander le retrait de Syrie de toutes les forces américaines.
Même son de cloche de la part d’Ankara, Damas et Moscou, hier.
Moscou a dénoncé lundi le projet américain par la voix de son chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, qui a estimé qu’il risquait de conduire à une « partition de fait » de la Syrie.
Plus virulent encore, le gouvernement de Damas a prévenu que l’armée syrienne était déterminée à « mettre fin à toute présence américaine » sur le territoire syrien, selon les propos d’un responsable du ministère des Affaires étrangères, rapportés par la télévision d’Etat.
Source: AlManar + Agences