L’administration américaine a annoncé jeudi avoir donné son feu vert pour des contrats d’armement pour un montant total de plus d’un milliard de dollars avec l’Arabie saoudite, dont le prince héritier est actuellement en visite aux Etats-Unis.
Le principal contrat porte sur la vente de 6.600 missiles antichar TOW 2B, pour 670 millions de dollars, selon un communiqué du département d’Etat américain.
Les autres accords portent sur de la maintenance pour hélicoptères (103 millions de dollars) et sur des pièces détachées pour plusieurs sortes de véhicules terrestres (300 millions).
Selon un responsable américain, ces ventes étaient dans les tuyaux depuis la visite en mai dernier de Donald Trump en Arabie saoudite, où il avait annoncé des contrats d’armement d’un montant record de 110 milliards de dollars dont une grande part ne s’est pas encore concrétisée.
Par cette annonce à Riyad, lors de son premier déplacement présidentiel, le milliardaire républicain voulait pousser le royaume wahhabite e à jouer un plus grand rôle militaire dans la région, en premier lieu face à l’Iran, bête noire commune des Américains et des Saoudiens.
Depuis, les relations américano-saoudiennes n’ont fait que se renforcer, malgré les critiques internationales contre les méthodes du jeune prince héritier Mohammed ben Salmane, nouvel homme fort du royaume, notamment au sujet de la guerre meurtrière contre le Yémen.
Le Sénat américain a rejeté mardi, jour de la rencontre entre Donald Trump et « MBS », une résolution visant à arrêter l’assistance militaire à la coalition menée par Riyad contre le Yémen.
Selon l’administration américaine, ces nouvelles ventes d’armes vont « soutenir la politique étrangère des Etats-Unis et les objectifs de sécurité nationale en améliorant la sécurité d’un pays ami ». Les contrats approuvés jeudi vont être finalisés si le Congrès américain ne s’y oppose pas.
Le prince saoudien, qui a entamé lundi une tournée de près de trois semaines aux Etats-Unis, mène une véritable opération de séduction et a rencontré de nombreux parlementaires américains à Washington.
Source: Avec AFP