Dans son commentaire de la récente déclaration belliqueuse du conseiller à la sécurité nationale du Président américain John Bolton, d’après laquelle Washington était prêt à user de la force si Damas utilisait des armes chimiques, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a conseillé aux Américains et à leurs alliés de ne pas entreprendre de démarches irréfléchies.
«Chaque fois que des signes de stabilisation, de retour à la vie normale et de rapprochement de la destruction définitive des foyers terroristes s’annoncent en Syrie, les États-Unis et leurs alliés entreprennent des mesures indignes et absolument cyniques en vue de faire échouer ces processus positifs. Cela a déjà eu lieu par le passé, nous l’observons depuis de nombreuses années», a signalé le diplomate.
Selon lui, pour les autorités américaines tous les moyens sont bons contre la Syrie.
«Des provocations grossières sont l’instrument principal que les États-Unis dans cette situation. Dans le cadre de ces provocations, des unités militaires terroristes et des organisations « quasi-gouvernementales » appâtées par Washington, à l’instar des Casques blancs, opèrent avec violence et sans pitié en utilisant des substances toxiques dont elles font porter le chapeau au gouvernement légitime de Damas, et à ceux qui soutiennent ce dernier dans la lutte contre le terrorisme. Nous sommes probablement à la veille d’une nouvelle répétition de ce scénario révoltant. Nous entendons les ultimatums lancés par Washington… ce qui n’a aucun impact sur notre détermination de continuer d’œuvrer pour détruire tous les foyers terroristes en Syrie et rétablir une vie normale dans le pays», a ajouté M.Riabkov.
Il a signalé qu’une nouvelle provocation était tout à fait probable en Syrie, une provocation qui serait suivie de frappes contre ce pays.
«Nous mettons en garde les Américains et leurs alliés contre de nouvelles démarches irréfléchies. Nous avons vu ce que M. Bolton a déclaré en public ces derniers jours. Les menaces et les ultimatums sont, semble-t-il, l’unique langue dans laquelle Washington peut parler aujourd’hui. Il est étrange que tous dans ce monde ne l’aient pas encore compris. Nous allons chercher à mobiliser la communauté internationale pour s’opposer à cette politique destructrice», a conclu le diplomate.
Source: Sputnik