L’armée chinoise a réagi aux nouvelles provocations américaines en organisant une manœuvre militaire en mer de Chine méridionale impliquant des dizaines d’avions de combat.
Après que les États-Unis et le Japon ont organisé des manœuvres au-dessus de la mer de Chine orientale, les forces aériennes de la Chine en ont fait de même en envoyant des dizaines d’avions de combat, dont des bombardiers équipés de munitions réelles, dans la zone contestée de la mer de Chine méridionale.
Selon le quotidien Japan Times, la semaine dernière, les États-Unis ont de nouveau envoyé des bombardiers B-52 dans cette zone maritime stratégique.
Selon ce rapport, des dizaines d’avions de combat de la marine chinoise ont participé à des exercices en vue de simuler des attaques de cibles maritimes en larguant des bombes de précision.
Jeudi dernier, Pékin a qualifié de provocation le vol des bombardiers américains B-52 dans la région.
« La prise de position de la Chine concernant la mer de Chine méridionale est bien claire. Pékin s’oppose toujours aux provocations des avions militaires américains au-dessus de la mer de Chine méridionale et fera ce qui est nécessaire », a affirmé Ren Guoqiang, porte-parole du ministère chinois de la Défense.
Dans le même temps, Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a critiqué certains pays pour avoir utilisé la circulation maritime ou aérienne comme un prétexte pour porter atteinte à la souveraineté et la sécurité des autres pays, ne faisant aucun cas de la paix et de la sécurité dans la région.
Et ce, alors que certains médias ont annoncé que 16 avions de combat japonais, accompagnés de bombardiers B-52 américains, avaient été aperçus ces derniers jours dans la région.
Alors que le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a l’intention de se rendre en Chine le mois prochain, une telle action pourrait détériorer une nouvelle fois les relations politiques entre Pékin et Tokyo.
La Chine revendique la souveraineté d’une grande partie des eaux de la mer de Chine méridionale. Ce pays a construit des îles artificielles dans cette région, une action qui a entraîné les protestations de certains pays de la région et des États-Unis.
Sous prétexte de défendre la liberté de navigation, les États-Unis ont dépêché des unités maritimes et aériennes dans cette région.