Les évolutions s’accélèrent à l’est de l’Euphrate d’où la panique qui s’est emparée du camp atlantiste.
Selon des sources proches de l’armée syrienne, cette dernière vient d’inaugurer des champs pétroliers à Deir ez-Zor alors que les FDS, soutenus par les Américains continuent à contrôler des principaux sites pétroliers de cette région.
L’économie syrienne ayant largement besoin du pétrole, l’État syrien et ses alliés ne peuvent se permettre de laisser les États-Unis agir à leur guise à l’est de l’Euphrate. Cela s’explique en partie la visite inattendue de l’envoyé spécial américain pour la Syrie à Manbij et du général américain Joseph Votel à la base militaire d’al-Tanf, dans le sud-est du pays. Le haut gradé qui a annoncé vouloir contrer « l’influence de l’Iran », n’est toutefois pas allé évoquer l’idée d’une confrontation directe.
L’envoyé spécial des États-Unis pour la Syrie, James Geffry, s’est rendu inopinément dans la ville de Manbij au nord de la Syrie où opèrent les Forces démocratiques syriennes (FDS) et les troupes américaines, a annoncé Ibrahim, un responsable des FDS, sans donner plus de détails. C’est à Manbij que Washington mène une vaste opération de marchandage avec la Turquie où il espère lancer des patrouilles conjointes avec l’armée turque.
La station de radio Forate a rapporté depuis le nord de la Syrie que James Geffry avait rencontré un certain nombre des responsables des FDS, estiment les experts, dans l’objectif de coordonner les opérations des FDS avec les forces turques. Les analystes politiques voient en effet un début de dégel significatif entre Washington et Ankara, depuis que ce dernier a libéré le pasteur-agent US, Andrew Craig Brunson, qu’Ankara accusait d’être le cerveau du coup d’État de 2016.
Dans le même sens, ABC News a fait état, le lundi 22 novembre, de la visite du haut commandant militaire américain pour l’Asie de l’Ouest, le général Joseph Votel, à al-Tanf où les États-Unis détiennent une base militaire.
Selon le même rapport, le chef du commandement central américain au Moyen-Orient, le général Joseph Votel, a effectué le lundi 22 octobre une visite inopinée dans un avant-poste militaire clé dans le sud de la Syrie, insistant sur la nécessité du maintien de la présence des États-Unis qui veulent, « contrecarrer Daech » et « contrer l’influence iranienne ». Le général américain dont le pays a présidé à la création et à l’émergence de Daech, a ainsi tenu à souligner que son pays entendait booster les FDS et faire d’al-Tanf, une base fiable contre le régime Assad ». C’est sur cette base que les États-Unis forment et arment les terroristes de Daech, en les coordonnant avec leurs autres supplétifs de FDS.
Selon les allégations de ce général américain, cette base joue un rôle important dans la « guerre contre Daech » et « la lutte contre l’Iran ». Pourtant le commandant en chef US a écarté l’hypothèse d’une confrontation directe avec l’axe de la Résistance et ce, alors que l’armée syrienne et ses alliés avancent rapidement à Souweïda et que les monts volcaniques d’al-Safa sont désormais presque sous le contrôle de l’armée syrienne, coupant ainsi tout contact des terroristes avec la base d’al-Tanf :
« Nous n’avons pas de mission de faire face à l’Iran. Notre mission est de vaincre Daech, mais je comprends également que la présence des États-Unis et de leurs partenaires en Syrie ont un impact indirect sur certaines des actions de l’Iran et de ses alliés », a proféré le général Joseph Votel.
Conformément aux règles internationales, la présence des troupes américaines sur le territoire syrien est illégale et relève d’occupation et transgresse la souveraineté et l’indépendance syriennes.
Source: Press TV