Donald Trump vient de signer une loi qui balisera le terrain pour plus d’ingérence et d’unilatéralisme dans les affaires irakiennes et syriennes, au nom des « droits de l’homme ».
Selon l’IRNA, les médias irakiens citant, ce mercredi 12 décembre, un communiqué de Lindsay Walters, porte-parole de la Maison Blanche, ont affirmé que Trump a signé « la loi sur la responsabilité en matière de génocide irakien et syrien » qui lui permettra de s’ingérer davantage dans les affaires internes de ces deux pays, sous prétexte des aides humanitaires et de la contribution au rétablissement de la stabilité et de l’amélioration de la situation des minorités.
Ladite loi contraindra le département d’État américain à pousser les gouvernements étrangers à identifier et juger les auteurs présumés de crimes de guerre ou de génocide, dont des membres des organisations terroristes étrangères opérant en Irak et en Syrie.
La porte-parole de la Maison Blanche prétend que l’administration Trump s’engageait encore à vaincre Daech et à aider ceux qui le combattaient.
Il est à noter que la loi sur la reddition de comptes d’urgence pour le génocide en Irak et en Syrie a été signée par Donald Trump après son adoption à l’unanimité à la Chambre des représentants et au Sénat.
Les Américains et leurs alliés occidentaux qui ont occupé, depuis 2003, l’Irak sous prétexte de l’existence d’armes de destruction massive (ADM), ont été contraints de quitter le pays en 2011 après de nombreux fiascos et défaites. Cependant, ils ont débarqué dans le pays en 2014, à la tête d’une coalition internationale, sous prétexte de lutter contre Daech.
En dépit de vastes campagnes médiatiques fallacieuses occidentales selon lesquelles les États-Unis et leurs alliés européens combattent Daech en Irak et en Syrie, aucune information confirmée et fiable n’a été publiée par des sources irakiennes sur une quelconque lutte occidentale contre le terrorisme et Daech dans ce pays. Par contre, il y a de nombreux rapports locaux documentés sur le soutien sans ambages des forces américaines et européennes aux chefs de Daech en Irak et en Syrie et leur transfert vers des lieux sûrs et même dans des bases militaires des États-Unis situées aux frontières entre l’Irak et la Syrie.
Une source locale basée dans la province irakienne d’al-Anbar a déclaré que l’armée américaine avait créé une nouvelle base dans cette province, limitrophe de la Syrie, l’objectif étant évidemment de faire face aux combattants de la Résistance largement déployée dans l’ouest de l’Irak et dans l’est de la Syrie. La base en question est aussi propre, croient les Américains, de rendre le terrain favorable aux opérations militaires dans le désert occidental situé entre al-Anbar et Ninive.
Dans le même sens, les Américains sont en train de former une grande armée dans le but de faire face aux combattants de la Résistance qui ont affirmé, à plus d’une reprise, attendre impatiemment le jour J. En effet, Asaïb Ahl al-Haq exige désormais au gouvernement irakien de lui confier la mission de la protection des frontières avec la Syrie dans le but de faire face à toute infiltration terroriste pilotée par les USA.
Source: Press TV