« Le Leader de la République islamique d’Iran avait prévu le retrait des États-Unis du Moyen-Orient », a-t-on appris d’un rapport de la Fondation pour la défense des démocraties (FDD).
Le directeur général de la Fondation pour la défense des démocraties Mark Dubowitz et un haut membre de cette Fondation Reuel Marc Gerecht ont fait paraître, le lundi 24 décembre, un article sur le site web de la FDD au sujet de la décision du président américain de retirer ses troupes du sol syrien.
Ayant pour titre « Trump livre la victoire à l’Iran », l’article rappelle la campagne électorale de Donald Trump, où ce dernier se distinguait par sa politique extérieure envers l’Iran.
« Trump n’a pas trahi la ligne de conduite qu’il avait adoptée pendant sa campagne électorale ; quand il a été élu président, Washington s’est retiré de l’accord nucléaire et a restitué les sanctions anti-iraniennes », indique la FDD qui soutient les sanctions anti-iraniennes.
« Trump a pris deux décisions en même temps : retirer les forces US du sol syrien et diminuer sensiblement le nombre de soldats américains en Afghanistan. Il pourrait bientôt annoncer une diminution des forces en Irak. Toutes ces décisions minent sérieusement la lutte contre l’influence iranienne.
Jetant un coup d’œil sur la liste des parties qui s’en frottent les mains (Iran, Russie, Syrie, Hezbollah, Irak et Recep Tayyip Erdogan) et les parties qui en sont touchées (Israël et certains émirats du golfe Persique), il est facile de constater que toutes les parties qui sont lésées par le retrait des troupes US sont les défenseurs des intérêts des États-Unis. Lorsque Donald Trump a remporté les élections présidentielles aux États-Unis, l’Ayatollah Khamenei, Leader de la République islamique d’Iran, a prévu la possible victoire de son pays, soit le retrait des États-Unis du Moyen-Orient.
L’Ayatollah Khamenei, qui a la capacité de voir les faiblesses et les points forts de ses ennemis, semble, de nouveau, avoir bien connu son ennemi. La décision de Donald Trump de retirer ses troupes du territoire syrien a gravement affaibli sa propre politique vis-à-vis de l’Iran et met en évidence sa fatigue, son instabilité et sa peur. Il a affaibli les alliés des États-Unis dans la région.
Le grand bras de fer irano-américain est peut-être terminé. Il est étrange que de nombreux Américains, membres de tous les partis politiques confondus, croient que ce qui est bon pour l’Iran pourrait éventuellement l’être également pour les États-Unis », indique l’article.
La Fondation pour la défense des démocraties (Foundation for Defense of Democracies), abrégée en FDD, est un groupe de réflexion néoconservateur dont le siège est à Washington. Le groupe a été fondé en 2001 et se focalise sur la sécurité nationale et la politique extérieure.
La FDD comptait parmi les organisations qui réclamaient l’imposition de sanctions visant les secteurs énergétique et bancaire de l’Iran ainsi que le blocage de SWIFT dans ce pays.
Source: PressTV