Le président soudanais Omar Hassan al-Bashir a accusé les protestations contre son gouvernement de recevoir des fonds de l’étranger et des instructions de certaines ambassades étrangères.
Selon la chaine satellitaire libanaise alMayadeen, il s’est engagé auprès des manifestants à trouver des solutions à la crise économique dans son pays et à procéder à une augmentation des salaires ce mois-ci.
Le président al-Bashir a souligné: « Nous allons sortir de cette crise plus puissants, et ceux qui prétendent que le bateau s’est noyé, qu’ils sautent par-dessus bord ».
S’exprimant devant un rassemblement d’ouvriers et de retraités dans le cadre des célébrations du 63e anniversaire de l’indépendance du pays , Bashir a martelé : « nous ne vendrons pas notre indépendance et notre pouvoir de décision en dollars. Le Soudan est riche avec son peuple et ses ressources naturelles ».
« En dépit de ce siège et de cette guerre, nous travaillons à relever ces défis et nous cherchons des solutions à cette souffrance persistante », a-t-il ajouté.
« J’ai vécu dans la pauvreté et la souffrance quand j’étais un facteur, je veux améliorer les conditions de travail des travailleurs soudanais », a-t-il encore noté.
Le général Fadlallah Barma Nasser, chef de l’opposition et vice-président du Parti Umma national soudanais, a déclaré que « l’invitation de Bashir était un appel à un droit est condamné à être annulé ». Il a indiqué: « c’est pourquoi nous insistons sur le départ de président Al-Bashir, sur la chute de son régime qui détient le monopole du pouvoir et qui a échoué dans sa mission ».
« Le mouvement populaire actuel est un début et doit être organisé. Le peuple a atteint le sommet et ne renoncera pas », a-t-il déclaré.
Entre-temps, des manifestations ont eu lieu ce Jeudi 3 décembre dans plusieurs villes soudanaises, à l’invitation des forces de l’opposition pour se rendre au parlement et au palais présidentiel, afin d’exiger le départ de Bashir.
Selon Reuters, les autorités soudanaises ont bloqué un certain nombre de réseaux sociaux, notamment Facebook, Twitter et Watts App, après que les manifestants les avient utilisés pour organiser les manifestations.
Source: Médias