Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Al-Mouallem était ce mardi 5 février en visite officielle à Téhéran à l’invitation de son homologue iranien Mohammad Jawad Zarif.
Il devrait rencontrer le guide suprême l’Imam Ali Khamenei ainsi que son conseiller pour les questions internationale Ali Akbar Welayati.
Selon la télévision libanaise al-Mayadeen Tv, la visite du chef de la diplomatie syrienne est concommittante de celle du délégué onusien pour la Syrie Ger Pederson qui est lui aussi arrivé a Téhéran ce mardi pour rencontre M. Zarif et son assistant pour les affaires politiques Hussein Jaberi Ansari.
« Le gouvernement syrien estime qu’il est de son devoir de protéger les forces iraniennes en Syrie », a déclaré M. Mouallem à l’issue de sa rencontre avec le secrétaire du haut-conseil pour la Sécurité nationale iranienne Ali Chamkhani .
Il a ajouté, selon la télévision iranienne arabophone al-Alam : « les conseillers militaires iraniens sont venus en Syrie à l’invitation du gouvernement syrien et leur mission consiste à renforcer les capacités des forces armées syriennes ».
M. Mouallem a assuré que « Damas poursuivra avec persévérance le dialogue avec l’opposition syrienne non armée, attachée à l’unité de la Syrie ».
« Pour réaliser la paix et la sécurité dans la région, certains Etats devraient changer leur politique de soutien au terrorisme et affronter réellement les restes de ses éléments à l’instar du front al-Nosra et des autres groupes», a-t-il poursuivi, en allusion sans aucun doute à la Turquie, qui a conclu un accord avec la Russie sur la province d’Idleb, pour circonscrire Hayat Tahrir al-Cham, alias front al-Nosra, mais a laissé cette dernière s’emparer de la totalité de la province d’Idleb, qui lui est avoisinante.
Pour sa part M. Chamkhani a mis en garde contre les offensives israéliennes contre la Syrie.
« La riposte à l’offensive israélienne en Syrie sera une leçon donnée aux dirigeants israéliens au cas où ces offensives vont se poursuivre sur Damas. Des mesures seront activées pour les dissuader par une riposte ferme et convenable », a-t-il souligné.
Et de conclure, toujours selon Al-Alam : « la coopération entre Téhéran et Damas dans la lutte contre le terrorisme se poursuivra jusqu’à la fin de la crise syrienne. Iran ne ménagera aucune aide ou conseil durant la phase de reconstruction comme il est resté à ses côtés dans la lutte contre le terrorisme ».
Source: Divers