Média de guerre a révélé que les miliciens retranchés dans les restes des quartiers est d’Alep ont reçu l’ordre chiffré de leurs supérieurs de tuer les civils qui tentent de quitter ces quartiers.
Toujours selon cette instance médiatique de la Resistance œuvrant en Syrie, ces rebelles ont d’ores et déjà effectué un massacre dans le quartier Jab al-Qobbah « qui a été exploité sans scrupule par les puissances occidentales pour en imputer la responsabilité à l’armée syrienne ».
Le mercredi 30 novembre, un certain nombre de civils, une cinquantaine selon le media américain Sky News, ont péri dans un pilonnage contre le couloir humanitaire qu’ils ont emprunté pour fuir ce quartier situé dans la vielle ville vers les quartiers loyalistes.
Sans tarder, les Etats-Unis, la France et la Grande Bretagne ont sauté sur cette tragédie pour accuser Damas.
« Ils ont utilisé la carte des civils comme prétexte pour fustiger le siège d’Alep , mais cette carte n’est
plus entre leurs mains et elle les a même dévoilés à leur juste vérité depuis que des dizaines de milliers d’Aleppins ont pris le chemin des couloirs humanitaires devant les caméras , sans oublier les déclarations faites par les civils eux-mêmes sur les souffrances que les rebelles leur ont infligé dans les quartiers », a indiqué Media de guerre, pour expliquer la campagne menée par les soutiens occidentaux des miliciens, dont celles d’accuser les forces gouvernementales.
Avant le lancement par les forces gouvernementales syriennes de la bataille de libération d’Alep, Damas et Moscou, puis Moscou tout seul, ont décrété plusieurs trêves unilatéralement et ouvert plusieurs couloirs humanitaires pour permettre aux civils de sortir et aux hommes armés de se rendre quitte à ce qu’ils soient transférés là où ils veulent.
Ces passages sécurisés étaient restés déserts et les rebelles se sont targués que la population n’était pas prête à quitter les lieux. Alors que les informations qui fuitaient des quartiers Est assuraient que les rebelles avaient menacé les civils
d’être liquidés s’ils les quittaient et faisaient état de plusieurs exécutions.
Or depuis le lancement de cette bataille, au cours de laquelle l’armée syrienne a eu l’idée intelligente de faciliter la sortie des civils, des dizaines de milliers d’Aleppins, 50 mille selon un chiffre donné par l’OSDH, sont parvenus à fuir.
A aucun moment l’armée syrienne ne les a bombardés.
Mais les images des Aleppins en fuite dévoilaient les mensonges des rebelles sur leurs intentions et confirmaient la version officielle des faits.
Selon la télévision panarabe al-Mayaden, cette décision de liquidation des civils, décrétée par les chefs de milices a été directement suivie par une autre décision de mobilisation générale à l’adresse de tous les hommes « capables de porter des armes ». La veille, l’armée syrienne avait lancé un ultimatum aux rebelles, les sommant de sortir dans un délai maximal de 15 jours.
Ce n’est pas la première fois que les miliciens soutenus par les puissances occidentales et les monarchies arabes commettent des tueries contre des civils et les attribuent au pouvoir syrien.
Le cas le plus flagrant a été celui de l’attaque chimique perpétrée contre la Ghouta orientale en 2013, laquelle a coûté la vie à plus de 300 civils. L’affaire avait fait l’objet d’une levée de boucliers médiatique et politique sans précédent, en l’imputant au gouvernement syrien, avant de s’éclipser définitivement.
A tel point que les enquêtes commanditées par les Occidentaux dans les instances onusiennes sur le recours aux armes chimiques en Syrie omettent ce massacre.
Source: Divers