C’est désormais une habitude : à l’approche de chaque rencontre Poutine-Netanyahu, les Israéliens ressortent les images-satellites des S-300 déployés çà et là en Syrie.
Le mardi 19 février, la société israélienne ImageSat International (ISI) a publié une nouvelle image satellite montrant les positions du système S-300 de l’armée syrienne dans la région de Masyaf. Elle a déclaré avoir obtenu ces images supplémentaires à l’aide d’une technique appelée « radar à synthèse d’ouverture » (SAR), qui utilise le mouvement d’un système radar pour fournir des détails plus précis sur la nature de l’objet suivi.
Selon l’image fournie et l’évaluation de la société, trois des quatre lanceurs S-300 seraient « probablement » opérationnels.
A quoi joue Israël? les analystes estiment que par ce genre de « révélation » le PM israélien veut faire comprendre au président russe qu’Israël a bien réussi de localiser les batteries de missiles antimissiles et que partant, il pourrait les frapper.
Les images satellites précédentes de Masyaf avaient été publiées par la même société le 5 février. Il s’agissait de la première image montrant des lanceurs S-300 debout. Par conséquent, il a été suggéré que le système fourni par la Russie devenait opérationnel.
Selon le journal The Times of Israel, la société ImageSat International a fondé cette évaluation sur plusieurs images de la batterie antiaérienne, qui montraient trois de ses quatre lanceurs en position relevée, indiquant qu’ils étaient probablement prêts à être utilisés par l’armée syrienne.
« Les images des trois lanceurs dressés en Syrie indiquent qu’ils sont probablement opérationnels », écrit la société israélienne sur son site internet.
Le quatrième lanceur, qui n’a pas été vu dans une position surélevée, ne semble pas être opérationnel, selon ISI. La société d’imagerie par satellite a déclaré qu’il s’agissait « peut-être d’une maquette ou de quelque chose d’autre qui servirait de leurre ».
Depuis que la Russie a déployé en Syrie une cinquantaine de ces batteries, Israël les surveille de très près par crainte qu’ils n’entravent ou n’empêchent ses raids aériens et ses bombardements balistiques contre la Syrie.
Il a menacé de les détruire quel que soit le contrecoup potentiel que Tel-Aviv subirait de la Russie. Alors que s’approche la date de leur entrée en action, à partir du mois de mars, ce sujet devrait être au menu de la rencontre entre les dirigeants russe et israélien, le jeudi 21 février prochain.
Source: Avec Press Tv