Cette semaine la défaite de l’armée saoudienne au sud d’Arabie face à Ansarullah a fait une première victime : le commandant de la brigade Malek Abdel-Aziz, chef de guerre de la province de Najrane a été limogé pour des échecs qu’il a subis face à la coalition de l’armée yéménite avec les Comités populaires d’Ansarullah.
Un autre chef de l’armée saoudienne , le général de brigade Abdullah al-Chahrani a lui aussi été destitué vu l’échec cuisant de l’un des bataillons sous son commandement, à Najrane et remplacé par le général de brigade Nayef al-Harbi, a rapporté le site d’informations libanais Al-Mustaqbal citant des sources de renseignement saoudiens.
Asir, Najrane et Jizane ne sont plus des provinces « sûres » pour le régime de Riyad qui a à contrer la marche inexorable des combattants d’Ansarullah.
Selon le site en ligne de la télévision iranienne Press Tv, ce limogeage ne changera pas la donne. Les forces yéménites ont rapidement repoussé l’attaque des mercenaires de l’armée saoudienne qui tentaient de se rendre à la base d’al-Hamad, tuant et blessant des dizaines de mercenaires. Elles ont également tiré un missile sur les mercenaires dans le désert d’al-Jachar, près de Najrane.
Mais il y a plus : les positions de l’armée saoudienne dans la localité de Raqaba al-Halaq à Najran ont été pilonnées par les forces yéménites tout comme des points de rassemblement de la « coalition » dans la région d’al-Sawah.
L’armée yéménite et les combattants d’Ansarullah ont tiré des missile Zelzal-1 en direction des mercenaires à la solde de Riyad à proximité du point de passage d’Alab. Le tir a fait plusieurs tués et blessés. Mais l’important est surtout le nombre de désertions provoqué dans les rangs des militaires saoudiens par les missiles d’Ansarullah.
Source: Avec PressTV