Vladimir Poutine cherche à tirer les ficelles de la présidentielle française, comme il l’a d’ailleurs fait aux USA, et envisage de lancer de nouvelles attaques informatiques en France et en Allemagne à l’approche des élections en 2017, prévient Le Monde.
« Des attaques informatiques venues de la Russie de Poutine sont à redouter durant les élections française et allemande en 2017 », lit-on à la Une du Monde, au lendemain du « Goodbye » de Hollande.
Alors que tous les médias français s’affolent à citer « les adieux » du président de la République faites la veille, Le Monde, lui, a décidé de se distinguer de la foule homogène des journaux français. Le Monde vous apprend ainsi à créer l’« article idéal » : prenez un sujet d’actualité (ici, la présidentielle française) et ajoutez l’un des mots-clés proposés (au choix : menace russe, propagande, Poutine, agents du Kremlin, propagande russe…).
Voilà où en sont nos collègues français : « Paris et Berlin redoutent la cyberguerre russe pendant les élections de 2017 », pouvait-on lire à la Une du Monde ce matin.
Cependant, la rédaction a ensuite, et à bon escient, décidé de changer de titre et l’article s’intitule maintenant « Berlin et Paris redoutent des cyberattaques de l’étranger, à l’approche de scrutins majeurs », ce qui n’en change pas pour autant le sens.
À quoi bon organiser des élections, mener des débats, chercher à attirer le public, si les citoyens français ne décident de rien et que ce n’est même pas Bruxelles qui dicte ses règles mais Vladimir Poutine, dont les pouvoirs n’en finissent plus de s’étendre, aux USA aussi bien qu’en Europe.
« Le scrutin présidentiel américain a montré que les élections occidentales étaient entrées dans le champ de la guerre de l’information conduite par la Russie de Vladimir Poutine », selon le réputé journal. L’auteur de l’article prévient notamment que « deux prochains scrutins majeurs en Europe en 2017, la présidentielle française au printemps et les élections générales allemandes en septembre, risquent à leur tour d’être la cible d’actions de déstabilisation ».
Pourtant, on dirait que ce Poutine omniscient et dangereusement omniprésent a bien mené son jeu. Une fois François Hollande détrôné, les deux candidats ayant la plus grande côte de popularité, François Fillon et Marine Le Pen, n’hésitent pas à clamer leurs visions optimises sur une large coopération avec Moscou…
Source: Sputnik