Selon l’ex-chef de l’Agence centrale de renseignement David Petraeus, le règlement du conflit en Syrie ne doit s’effectuer qu’avec la participation de toutes les parties intéressées, y compris son président Bachar Assad et la Russie.
David Petraeus, l’ex-directeur de la CIA, a déclaré que toutes les parties intéressées devaient prendre part à la résolution du problème syrien : « Le règlement final du conflit en Syrie suppose la participation de tous les acteurs-clés de la région, y compris les forces de l’opposition sunnite, les kurdes syriens et le régime syrien soutenu par la Russie », a-t-il annoncé en direct sur la chaîne de télévision américaine ABC.
Il a également fait souligner l’importance « de poursuivre les discussions avec la Fédération de Russie, ce que le secrétaire d’État américain John Kerry est en train de réaliser », a rajouté M. Petraeus.
David Petraeus est considéré comme l’un des favoris à la nomination au poste de secrétaire d’État américain dans l’équipe du président élu Donald Trump.
Trump force le Pentagone à réviser sa stratégie face à Daech
Entre-temps, le Pentagone envisage de réviser la stratégie de lutte des États-Unis contre le groupe terroriste Daech (EI) suite à la victoire de Donald Trump, a déclaré le général de l’United States Marine Corps, Joseph Dunford, lors du Reagan National Defense Forum (RNDF).
« Forcément, nous allons la réviser (la stratégie de lutte contre Daech, ndlr). Le président élu a indiqué qu’il voulait la réviser », a précisé le général, cité par le journal Politico.
Dunford a indiqué qu’il avait rencontré mercredi dernier des représentants de l’équipe de transition de Donald Trump, avec lesquels le dialogue se poursuivra dans les semaines à venir.
« Il y a des choses que nous pourrions soumettre à la nouvelle administration, la dimension militaire actuelle se réalisant dans un certain cadre politique », a fait remarquer le général Dunford qui n’a toutefois livré aucun détail, et souligné que ce serait aux représentants de Donald Trump de prendre une décision définitive.
Rappelons que le 14 novembre, le problème de la Syrie avait déjà été mentionné lors du premier contact téléphonique entre Vladimir Poutine et Donald Trump. Ce dernier avait annoncé plus tôt sa volonté de coopérer avec Damas pour lutter contre le groupe terroriste Daech, ainsi qu’à cesser d’aider l’opposition syrienne dite « modérée ».
Pendant sa campagne électorale, Donald Trump avait mis l’accent sur la lutte contre le terrorisme en critiquant la politique moyen-orientale de Barack Obama.
Source: Sputnik