La libération de Nizar Zakka, citoyen libanais qui avait été arrêté pour espionnage, est une preuve de plus du fait que l’Occident se trompe face à l’Iran.
La journaliste libanaise Rosanna Rammal a écrit, dans un article paru sur le site web libanais Al-Binaa, que la libération par la République islamique d’Iran du citoyen libanais Nizar Zakka était un signe de plus de l’intelligence des Iraniens.
L’article poursuit: « Les conditions de l’arrestation de Nizar Zakka montrent que l’Iran avait une approche prudente sur cette question. L’Iran a finalement pris une décision surprise et a libéré Nizar Zakka. Là, il ne faut pas négliger les efforts du président libanais Michel Aoun, en tant qu’allié honnête du Hezbollah. En tout cas, il s’agit d’un message positif envoyé par l’Iran à destination du gouvernement libanais. La libération de Nizar Zakka est, d’une part, un excellent acquis diplomatique et montre, de l’autre, à l’Occident qu’il se trompe en accusant l’Iran de “radicalisme” et de “dureté”. Cela alors que les relations propices qu’entretient le Premier ministre libanais Saad Hariri avec les régimes arabes du golfe Persique n’ont jamais abouti à la libération des citoyens libanais qui sont détenus dans ces pays. Le point à retenir dans cette histoire est que l’Iran respecte ses alliés alors que les pays arabes du golfe Persique ne font aucun cas de leurs alliés concernant les dossiers de ce genre. Le dossier de Nizar Zakka pourrait rappeler aux Libanais l’arrestation de Saad Hariri et sa détention en Arabie saoudite. La libération de Nizar Zakka révèle au monde le vrai visage de l’État iranien, qui est assez flexible. Ce qui prouve que les Iraniens ne traitent aucun dossier avec dureté et qu’ils sont capables de parvenir à un accord avec une partie ou une autre. »
Téhéran a libéré Nizar Zakka, un ressortissant libanais purgeant une peine d’emprisonnement en Iran pour espionnage au profit des États-Unis, à la suite des efforts de médiation du président libanais Michel Aoun.
La Direction générale de la sûreté du Liban a annoncé, dans un communiqué, publié sur les réseaux sociaux, que son chef, Abbas Ibrahim, était « en route depuis Téhéran vers le Liban, accompagné de Nizar Zakka, après sa libération par les autorités iraniennes ».
Plus tôt mardi, le porte-parole du pouvoir judiciaire iranien, Gholamhossein Esmaïli, a déclaré qu’un tribunal avait « accepté la libération conditionnelle de Nizar Zakka et qu’il serait remis aux autorités libanaises ».
Zakka, expert en technologies de l’information et résident permanent aux États-Unis, a été arrêté en 2015 en Iran et condamné en 2016 à 10 ans de prison et à une amende de 4,2 millions de dollars pour « collaboration contre l’État ».
Le responsable iranien a ajouté qu’Aoun et Zakka avaient déposé une demande de libération et que l’Iran avait examiné la demande dans le cadre de la loi.
Source: Avec PressTV