Selon une source d’information proche de l’armée israélienne, les militaires israéliens refusent faire leur service militaire à la frontière de Gaza.
Le jeudi 1er août, une spectaculaire opération d’infiltration des Brigades al-Qassam a pris de court les militaires israéliens. Ces derniers venaient tout juste de finir une série d’exercices censés les préparer à faire face à toute éventualité c’est-à-dire à contrer les missiles palestiniens visant les colonies, à envahir Gaza et surtout à endiguer des opérations commandos palestiniennes… Peine perdue.
Selon le peu d’informations qui a fuité en ‘Israël’, trois militaires sionistes, dont un haut officier, ont été blessés au cours d’une fusillade tendue par « un assaillant palestinien » qui aurait réussi à percer la barrière sécuritaire à Khan Younès et ouvrir le feu sur une patrouille israélienne.
Il a fallu, affirme la presse sioniste, des renforts pour que les membres de la Brigade Golani (force d’élite de l’armée sioniste) pris dans la fusillade puissent quitter la scène à bord d’un hélicoptère israélien évacuant les blessés. Cette opération éclair palestinienne d’un extrême professionnalisme n’est pas sans rappeler celle du novembre 2018. On se rappelle en effet comment à l’époque un commando israélien était tombé dans une embuscade tendue par les Brigades al-Qassam, toujours à Khan Younès, au terme d’une opération longuement planifiée par Israël et qui a lamentablement échoué, coûtant son poste au commandant en chef des unités commandos israéliennes.
Quelque 700 missiles palestiniens se sont abattus dans la foulée sur ‘Israël’ avant que ce dernier ne quémande à la Résistance un cessez-le-feu.
La seconde opération datée du 1er août se caractérise par le fait que l’initiative est venue du côté palestinien. Un avertissement de taille qui fait très peur aux militaires israéliens.
C’est dans ce contexte que le journaliste de la radio de l’armée israélienne, Tzahi Dabush, a révélé dans un nouveau reportage radiodiffusé que les militaires israéliens préféraient faire leur service miliaire obligatoire ailleurs que dans la bande de Gaza.
Selon le reporter, les soldats israéliens ont même peur de tirer sur les combattants palestiniens sur le terrain, puisqu’ils estimeraient qu’une telle action pourrait entraîner une escalade des tensions dans cette région et qu’ils finiraient par être punis par leurs commandants.
Depuis le début des manifestations organisées dans la bande de Gaza dans le cadre de la « Marche du grand retour », cette région est le théâtre de violents accrochages entre les Palestiniens et les forces armées israéliennes.
Source: PressTV