Il faut bien croire que l’opération Nasr Min Allah a eu plus de répercussions que ce que laissent croire les médias mainstream. Depuis un an les forces spéciales britanniques avaient entre autres mission de sécuriser le sud du Yémen.
En mars 2019, certains de ces mêmes militaires ont été visés. Que Londres déclare l’aéroport d’Abha, « non sûr », c’est là une première victoire d’Ansarullah sur les parties occidentales largement impliquées dans la guerre inhumaine contre le peuple yéménite.
Le ministère britannique des Affaires étrangères a recommandé aux ressortissants britanniques de ne pas utiliser l’aéroport d’Abha qui a été pris, à maintes reprises, pour cible d’attaques aux missiles des forces yéménites.
Selon l’agence de presse Fars News, le Foreign Office a renouvelé ses recommandations aux ressortissants britanniques en Arabie saoudite, et leur a conseillé d’éviter la frontière yéménite, jusqu’à une distance d’au moins 80 km, sauf dans les cas vraiment nécessaires et de ne pas utiliser l’aéroport d’Abha dans l’Ouest saoudien.
L’aéroport d’Abha a été au cours de cette dernière année la cible de plusieurs attaques au missile et au drone d’Ansarullah et de l’armée yéménite.
Cet aéroport constitue l’une des bases les plus utilisées pour soutenir les avions de chasse de la coalition saoudienne impliqués dans la guerre contre le Yémen.
Le communiqué du Foreign Office estime très probable que des infrastructures saoudiennes soient frappées par les forces yéménites, rappelant que l’aéroport d’Abha situé dans la province d’Asir a été plusieurs fois frappé en 2019.
Le communiqué ajoute que d’autres villes saoudiennes dont Djeddah et Riyad ne sont pas non plus sûres; « la capitale Riyad a été la cible des missiles ».
Londres a également recommandé à ses ressortissants de rester chez eux en cas d’attaque au missile des forces yéménites et de suivre les directives de sécurité.
En réaction à 5 ans d’agression saoudienne contre leur pays, les forces yéménites ont mené une attaque au drone le 14 septembre contre les installations pétrolières d’Aramco à Buqayq et Khurais en Arabie saoudite, suite à quoi la production pétrolière de Riyad a diminué de 50 %.
Le communiqué du ministère britannique des Affaires étrangères sur le danger du voyage en Arabie saoudite intervient alors que Riyad a mis à son ordre du jour un gros investissement dans le secteur du tourisme, suivant le plan économique Vision 2030 du prince héritier, Mohammed ben Salmane.
Source: PressTV