Plusieurs explosions ont été entendues aux alentours de l’aéroport international de Damas, alors que les forces d’occupation israéliennes ont indiqué avoir interceptés 4 missiles tirées depuis la Syrie vers les colonies du nord.
Des sirènes d’alertes ont retenti dans les colonies du Golan syrien occupé et de la Galilée, a-t-on rapporté de sources israéliennes.
Les colons de Metallé (nord de l’entité sioniste) et d’autres colonies ont affirmé avoir entendu des explosions et des sirènes d’alerte.
A Damas, capitale syrienne, les médias d’Etat ont fait mention de leur côté, tôt mardi matin, « d’explosions entendues à l’aéroport ».
La DCA syrienne a été aussitôt activée interceptant des projectiles visiblement tirés depuis la région de Jabal al-Cheikh (Mont Hermon) qui se situe à la frontière entre la Syrie et le Liban et dont l’extrémité méridionale de est occupé par ‘Israël’.
Le site israélien DEBKAfile qui rapporte l’échange de missile de ce mardi entre ‘Israël’ et Damas, se dit incapable de confirmer qui a tiré en premier. Cependant il suppose que les quatre missiles tirés contre la Galilée pourrait marquer une première riposte « immédiate » de la Résistance à une frappe israélienne visant l’aéroport de Damas.
Les médias israéliens avaient fait état lundi 18 novembre d’une manœuvre militaire surprise étendue sur les frontières avec la Syrie et le Liban.
Selon l’armée d’occupation israélienne qui commentait cette information, l’exercice visait à tenir prêt les unités militaires dans la région de la Galilée et devrait prendre fin ce mardi. Depuis la riposte du Hezbollah à l’attaque au drone du 25 août contre le sud de Damas, Israël a très bien compris que la Galilée est bien vulnérable aux opérations commandos de la Résistance, dans la mesure où le 1er septembre le Hezbollah a pris pour cible de son triple missiles Kornet une position militaire israélienne en Galilée, soit en plein territoire occupé.
Il convient également de noter qu’environ 450 roquettes, selon l’armée d’occupation israélienne, avaient été tirées la semaine dernière depuis la bande de Gaza vers l’entité sioniste dans la foulée d’une agression militaire contre un commandant local du Jihad islamique.
Toutefois, alors que l’armée d’occupation israélienne assassinait le commandant Baha Abou al-Ata lors d’un tir ciblé sur son appartement du nord de la bande de Gaza, des frappes avaient visé la résidence à Damas d’un haut responsable politique du bureau du Jihad islamique, Akram al-Ajouri, tuant deux personnes dont son fils.
Un cessez-le-feu entre ‘Israël’ et le Jihad islamique à Gaza est intervenu jeudi dernier au terme de 50 heures d’affrontements, mais cet accord reste précaire.
Sources: AlMayadeen + AFP+ PressTV