Une attaque « terroriste » a visé trois infrastructures pétrolières et gazières dans la province centrale de Homs en Syrie, a indiqué samedi le ministère syrien du Pétrole et des richesses minérales, sans en préciser l’origine ou les circonstances.
Sur sa page Facebook, le ministère a fait état d' »une attaque terroriste systématique et simultanée sur trois installations pétrolières », dont la raffinerie de Homs située dans la ville éponyme, une usine de production de gaz dans le sud de la province et une station de distribution dans la badiya (désert), dans l’est.
L’attaque, perpétrée à l’aube, a « causé des dégâts dans certaines unités de production », a ajouté le ministère, indiquant que des équipes de pompiers sont intervenues pour éteindre les incendies tandis que des travaux de réparation ont débuté dans les installations endommagées.
Selon le site militaire russe Avia.pro, il s’agit une attaque au drone simultané précédé d’un vol de reconnaissance américain.
« Un avion de reconnaissance US aurait mené au préalable une mission de reconnaissance sur les trois sites en question et les missiles ou drones seraient aussi partis de l’Est syrien, contrôlé par Daech », a-t-il supposé.
Quant à l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), instance médiatique de l’opposition pro occidentale basée à Londres, il avance quant à lui la version que l’attaque a été menée par des drones.
Le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, a estimé auprès de l’AFP que la milice wahhabite terroriste Daech (EI) pourrait être à l’origine de l’attaque.
En juillet dernier, 20 personnes ont été tuées dans un attentat à la voiture piégée revendiqué par l’EI et perpétré non loin du champ pétrolier d’Al-Omar, sous le contrôle des forces kurdes.
Couronnement de leur intervention en Syrie, sous prétexte de combattre Daech, les Etats-Unis occupent illégalement les plus importants puits de pétrole syriens situés dans le nord-est avec l’aide de la milice kurde des Dorces démocratiques syriennes.
Source: Divers