Après l’attaque dans la nuit de mercredi à jeudi contre une base irakienne où stationne un contingent américano-britannique, les médias syriens ont fait état de raids aériens dans la région frontalière d’alBoukamal-Qaëm.
Selon la télévision syrienne officielle, un appareil non identifié a visé des postes du Hachd al-Chaabi, les forces de mobilisation populaires qui combattent Daech avec l’aide de l’Iran, au sud-est de la ville syrienne frontalière d’AlBoukamal.
Ce mercredi, des médias syriens officiels assuraient pour leur part que ce sont plusieurs appareils non identifiés qui ont bombardé des objectifs au sud-est de la ville d’AlBoukamal.
Selon Press Tv, les positions bombardées se trouvent sur le territoire syrien à Deir Ezzor, que celle d’al-Anbar, soit de part et d’autre des frontières syro-irakiennes. Elles reviennent aux brigades Kataëb Hezbollah, Al-Noujaba, Brigade Sayyed al-Shohada, et Brigade Heydariyoun.
Alors que les deux médias syriens sont d’accord pour souligner que les pertes sont exclusivement matérielles, les agences internationales ont relayé le chiffre de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, l’instance médiatique pro occidentale siégeant à Londres.
Selon l’AFP, il a fait état de 26 combattants du Hachd al-Chaabi qui auraient été tués. Un chiffre que l’OSDH n’est pas habilité à fournir. Il est difficile de croire qu’il a des sources dans les rangs du Hachd.
Selon les observateurs, ces raids sont la riposte américaine aux frappes réalisées dans la nuit de mercredi à jeudi contre la base al-Taji au cours de laquelle deux américains et un britannique ont péri et 12 autres ont été blessés.
Depuis l’assassinat du numéro deux du Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohadess, au côté du chef de l’unité al-Qods le général iranien Qassem Soleimani, la présence des forces américaines en Irak est contestée.
Le Parlement a voté l’expulsion des 5.200 soldats américains du pays et demandé au gouvernement de faire appliquer le vote. Mais les Etats-Unis refusent d’obtempérer.
Ce qui explique la hausse des opérations de résistance contre leurs troupes. Depuis fin octobre, 22 attaques ont été effectuées contre des intérêts américains en Irak, dont celle de mercredi. Elles n’ont jamais été revendiquées, mais Washington les attribue régulièrement aux factions irakiennes pro-Iran.
C’est Washington qui a ouvert les hostilités en tuant 25 combattants des Hachd, en riposte à la mort d’un soldat américain dans l’attaque d’une
base du nord du pays. Puis en tuant Soleimani et Mohandess.
Source: Divers