Le chef de la force aérospatiale des gardiens de la révolution le général Ami-Ali Hajizadeh a révélé que les Etats-Unis envisageaient de bombarder le siège du guide suprême l’Imam Ali Khamenei après avoir assassiné le général Qassem Soleimani.
« L’un des site culturels et importants qu’il voulait bombarder est le siège officiel et le bureau et lieu de travail du guide suprême de la révolution islamique en Iran, a révélé M. Hajizadeh le dimanche 26 avril.
Il faisait allusion aux menaces du président américain Donald Trump proférées au lendemain de l’assassinat par un raid américain à Bagdad du chef de la force al-Qods du CGRI ainsi que du numéro deux du Hachd al-Chaabi Abou Mahdi al-Mohandes et de 10 de leurs compagnons iraniens et irakiens. Il avait alors mis en garde de bombarder une cinquantaine de sites iraniens culturels si l’Iran en venait à riposter à l’attentat.
« Mais ils ont vu que leur base à Aïn al-Assad a été bombardée par des missiles. Le jour-même a été diffusé le programme de la rencontre de l’imam Khamenei avec la foule dans son bureau », a poursuivi le général du CGRI.
Dans la nuit du 7 à 8 janvier , Téhéran a bombardé au moyen d’une vingtaine de missiles les positions américains dans la base Aïn al-Assad, située à l’ouest de la province d’Al-Anbar en Irak. Causant des dommages importants.
Le haut-officier iranien est revenu sur l’évènement de l’assassinat de Soleimani alors qu’il commentait les réactions américaines au lancement du satellite Nour-1, qui les a pris de court.
Les Etats-Unis voulaient transmettre un message en tuant le général Soleimani, selon lequel ils ont frappé le symbole de la résistance afin de semer la terreur dans le cœur des dirigeants de cette résistance, a expliqué le haut-officier iranien.
Selon lui, les Américains croyaient que l’Iran n’allait pas riposter à l’assassinat de Soleimani, mais ils avaient tort.
« Lorsqu’ils ont vu que les gens criaient vengeance, ils ont alors dit que si l’Iran prend des mesures (dans ce sens), nous allons bombarder 52 sites et points en Iran », a poursuivi M. Hajizadeh.
« L’une de ces positions qu’ils ont voulu bombarder est le siège officiel et le bureau et lieu de travail principal du guide suprême de la révolution dans la capitale », a-t-il affirmé.
Et le général iranien de conclure : « lorsque nous avons visé la base Aïn al-Assad, nous imaginions qu’ils allaient riposter et nous avions planifié de frapper 400 points des Américains ».
Source: Divers