« Il faut que l’ennemi israélien se retire humilié, sous les feux », répétait sans cesse le commandant martyr de la résistance islamique Haj Imad Moughniyeh qui avait supervisé et commandité les opérations de résistance contre l’occupation israélienne pendant plus de 15 ans. Il était était aux aguets en ces jours fatidiques. Lui et tout le commandement du Hezbollah.
Le 18 mai 2000, des informations rendaient compte que les Israéliens allaient retirer leurs troupes du sud du Liban. Ils avaient déjà évacué quelques sites, en catimini. Alors que le Premier ministre Ehuda Barak avait fixé la date du retrait pour le juillet 2000.
Sans tarder, il a déployé les combattants de la résistance partout dans le sud, jusqu’à la frontière avec la Palestine occupée et les escortait en personne.
Ce jour-même, les résistants ont attaqué une trentaine de positions de la milice collaboratrice de l’Armée du Liban-sud (ALS), dont celle située à al-Bayada qu’ils ont investie, y arborant le drapeau du Hezbollah.
Phénomène sulfurant les 23, 24 et 25 mai 2000 : tandis que les soldats israéliens ont entamé le retrait formel des régions du sud, les habitants affluaient des régions libérées et les investissaient simultanément, immédiatement. On raconte aussi que c’est Haj Imad qui avait organisé ce mouvement ce retour.
En parallèle, les résistants se chargeaient de capturer les collabortaeurs lahdéens puis les livraient aux forces de sécurité libanaises.
Le retrait devait en principe prendre une semaine pour être achevé. Ce sont les opérations de la résistance et le déferlement des habitants, également organisé par haj Imad, qui l’a accéléré.
Dans la nuit du 24 à 25 mai, lorsque les derniers soldats israéliens sont sortis du Liban, il les a vus fermer derrière eux la porte de Fatima en toute discrétion, en plein milieu de la nuit .