Les présidents turc et américain, dont les deux pays sont membres de l’Otan, ont décidé de travailler « plus étroitement » en vue d’un règlement du conflit en Libye, au cours d’une conversation téléphonique mardi 14 juillet, a annoncé la présidence turque.
Recep Tayyip Erdogan et Donald Trump « sont tombés d’accord pour coopérer plus étroitement, en tant qu’alliés, (…) afin de promouvoir une stabilité durable en Libye », a-t-on déclaré de même source.
La Libye, qui dispose des réserves de pétrole les plus abondantes d’Afrique, est déchirée par un conflit entre deux pouvoirs rivaux : le Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par l’ONU et dont le siège est à Tripoli, et le maréchal Khalifa Haftar, qui règne sur l’est et une partie du sud.
Le premier est soutenu par la Turquie, qui a des militaires sur place, et le deuxième par l’Egypte voisine, les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite et la Russie.
Le parlement, dont le siège se trouve dans l’est de la Libye, qui appuie le maréchal Haftar a à cet égard annoncé dans un communiqué diffusé dans la nuit de lundi à mardi être d’accord avec une intervention militaire de l’Egypte contre la Turquie en Libye en cas de « menace ».
L’intervention militaire turque a été décisive pour le GNA qui a pu ainsi repousser l’offensive du maréchal déclenchée en avril 2019 contre Tripoli et reprendre le contrôle de l’ensemble du nord-ouest du territoire libyen.
Source: Avec AFP