Au moins 43 personnes, selon l’OSDH, 60 selon la télévision al-Mayadeen, en majorité des civils, ont été tuées samedi dans l’explosion d’une voiture piégée à Azaz, une ville rebelle à la frontière avec la Turquie.
Selon le dernier bilan fourni par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), six rebelles figurent parmi les victimes et d’autres corps, calcinés, n’ont pas pu être identifiés.
Des dizaines de personnes ont également été blessées par la déflagration qui s’est produite sur un marché en face d’un tribunal islamique de cette localité de la province d’Alep.
L’attentat est du à l’explosion d’un camion citerne, a indiqué al-Mayadeen.
Azaz, ville occupée par le front al-Nosra, la branche d’Al-Qaïda en Syrie rebaptisée front Fateh al-Sham, et ses alliés Ahrar al-Sham et Nouredine al-Zenki a été la cible de plusieurs attaques et offensives de la part de la milice wahhabite terroriste Daesh (Etat islamique-EI) cherchant à s’en emparer.
Le dernier attentat remonte au 17 novembre et avait visé le siège d’une organisation rebelle, Noureddine al-Zenki. Cette dernière avait fait état de 25 morts et accusé l’EI, alors que l’OSDH avait quant à lui dénombré 10 morts.
Un mois plus tôt, le 13 octobre, au moins 17 personnes, dont 14 rebelles, avaient été tués par l’explosion d’une voiture piégée à un poste de contrôle tenu par les insurgés, selon l’OSDH.
Sources: AFP, al-Mayadeen TV;