Au deuxième jour de leur série d’exercices « Grand Prophète » dans le golfe Persique, au détroit d’Hormuz et en mer d’Oman, les forces armées iraniennes ont annoncé le lancement des missiles balistiques depuis le sous-sol.
« Ces tirs constituent un grand succès vu qu’ils mettent au défi les services de renseignement ennemis lors d’une confrontation présumée », a indiqué l’agence de presse iranienne Fars.
Outre la Force navale, les unités aérospatiales du Corps des Gardiens de la révolution islamique ont pris part à cette manœuvre militaire d’envergure en mer, depuis les airs et au sol.
‘Toutes les opérations menées de caractère offensif’
En marge de la phase finale de ces exercices, le commandant en chef du CGRI, le général de brigade Hossein Salami, a déclaré : « Notre stratégie destinée à défendre les intérêts vitaux de la nation iranienne est de nature défensive. Cela signifie que nous n’attaquons aucun pays, mais que nous maintiendrons notre puissance offensive ».
Le général de brigade Salami a ajouté que toutes les opérations menées lors de cet exercice étaient de caractère offensif.
« Les forces impliquées dans cette manœuvre se sont exercées à attaquer tout vaisseau de l’ennemi voulant nuire à nos intérêts, par des missiles et des unités de combat maritimes. Ces forces étaient également secondées par les bateaux d’assaut qui déposaient des mines. »
Le commandant en chef du CGRI a souligné que les tactiques de combat de l’Iran aboutiraient à une stratégie défensive.
« Ces exercices sont organisés afin de renforcer nos capacités de combat lors des opérations conjointes entre les différentes unités du CGRI », a-t-il indiqué, rapporte le site d’information iranien francophone PressTV.
Hossein Salami a souligné que les missions accomplies lors des exercices militaires en Iran étaient marquées par une combinaison de compétences, de techniques et de l’usage correct des équipements.
Selon le général de brigade Salami, « les manœuvres militaires du CGRI sont d’une grande ampleur, et se réalisent dans les conditions réelles du combat ».
« La stratégie selon laquelle nous développons nos équipements et armes est conforme aux menaces et à notre connaissance des points forts et des points faibles de l’ennemi », a souligné Hossein Salami. Il a ajouté que la doctrine défensive de l’Iran était fondée sur la fabrication des armements à l’intérieur du pays. « Les armements que nous utilisons lors de chaque manœuvre s’améliorent de plus en plus et nous mettons à l’épreuve nos nouveaux armements en les employant sur le terrain », a-t-il expliqué.
Alors que le commandant en chef du CGRI fait part des capacités en croissance de l’Iran dans le domaine de fabrication d’armes, l’envoyé spécial des États-Unis pour l’Iran a déclaré, lors d’une interview avec al-Jazeera, que Washington faisait tout pour renouveler l’embargo sur l’arme contre l’Iran.
En 2014, les États-Unis ont diminué le nombre de leurs troupes en Afghanistan, et le Pentagone a envisagé d’équiper l’armée afghane des systèmes d’identification aérienne en lui fournissant des drones de type ScanEagle.
À noter que la DCA iranienne a réussi, il y a plusieurs années, à capturer un drone ScanEagle qui a été ensuite fabriqué en Iran, par la méthode de rétro-ingénierie. Ces ScanEagle de fabrication iranienne ont été remis aux forces armées iraniennes.
Mais en Afghanistan, les forces afghanes ne sont pas capables d’employer ces drones sans aide et assistance des militaires américains, ce qui prouve que toute la propagande des États-Unis n’était qu’un show off.