L’ancien Premier ministre qatari Hamad ben Jassem Al Thani a révélé quelles sont les parties qui , selon lui, « soutiennent les récents événements en Jordanie », en expliquant la raison.
Lors de la première semaine du mois d’avril, les médias et les agences jordaniens ont fait état d’une tentative de renversement du roi Abdallah II conduite par son demi-frère Hamza. Elle a été étouffée dans l’œuf avec l’arrestation d’un certain nombre d’officiers.
« Ce qui s’est passé en Jordanie avait été planifié depuis longtemps par certains responsables de la précédente administration américaine, et l’un des pays de la région, qui voudraient remplacer le régime actuel sous la direction du roi Abdallah II », a écrit M.Hamad sur sa page Twitter.
L’ex-Premier ministre qatari, a poursuivi en expliquant la principale raison derrière cette tentative ratée: « La position du roi Abdallah contre toute normalisation au détriment de la cause palestinienne, ou ce que l’on appelle désormais l’Accord d’Abraham, sa position est la principale entrave à ces plans ».
L’agence jordanienne Ammon News et plusieurs médias israéliens ont rapporté que les forces de sécurité avaient découvert un lien entre un Israélien, ex-agent du Mossad, vivant en Europe et l’épouse du prince Hamza Ben Hussein, à qui il avait proposé de la faire voyager hors du pays.
Le souverain jordanien craint surtout que son pays qui a été le deuxième à normaliser ses relations avec l’entité sioniste après l’Egypte ne devienne le substitut à l’Etat palestinien. Celui-ci ne semble avoir aucune chance de voir le jour en Cisjordanie occupée, dans l’état actuel des confiscations de terres des Palestiniens et de la construction de colonies qui battent leur plein. Et ce depuis la conclusion des accords de normalisation avec quatre pays arabes l’an dernier : les Emirats arabes unis, le Bahreïn, le Maroc et le Soudan.
Lors de la tentative avortée, il a été question que les Israéliens envisagent aussi de priver le roi de Jordanie de son statut de gardien des lieux saints dans la ville sainte d’al-Qods Jérusalem occupée et de l’accorder à l’Arabie saoudite.
« Il est temps que cessent ce genre d’aventures qui affaiblissent notre région et poussent les autres à nous sous-estimer », a tweeté aussi M. Hamad.
Source: Médias