Un mois après le déclenchement de l’opération militaire en Ukraine, un haut responsable de l’armée russe a affirmé que «les principales tâches de la première phase» de cette opération avaient été accomplies.
L’adjoint au chef de l’état-major russe Sergueï Roudskoï a ainsi déclaré le 25 mars : «Les capacités de combat des forces armées ukrainiennes ont été considérablement réduites, ce qui permet, je le souligne une fois de plus, de concentrer les principaux efforts sur la réalisation de l’objectif principal, à savoir la libération du Donbass.»
Le même jour, le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a indiqué que l’armée russe allait «continuer de mener cette opération militaire spéciale jusqu’à ce que tous les objectifs soient atteints».
L’offensive en Ukraine, lancée le 24 février dernier, vise selon le président russe Vladimir Poutine à «démilitariser» et «dénazifier» l’Ukraine et à venir en aide aux Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et Lougansk (dont Moscou reconnaît l’indépendance).
Moscou pour l’arrêt des combats à plusieurs conditions précises
Cette opération est dénoncée comme une guerre d’invasion, notamment, par les Occidentaux, qui ont multiplié les sanctions anti-russes en représailles. En outre le 2 mars, l’Assemblée générale de l’ONU a voté en faveur d’une résolution appelant Moscou à retirer «immédiatement, complètement et sans conditions toutes ses forces militaires» d’Ukraine.
A plusieurs reprises depuis le début des opérations, le président russe a souligné que les combats s’arrêteraient quand Kiev accepterait les demandes de son pays concernant la neutralité et la «démilitarisation» de l’Ukraine, ainsi que la reconnaissance de la souveraineté de Moscou sur la péninsule de Crimée, rattachée à la Russie en 2014, et l’indépendance des républiques du Donbass.
Source: Avec RT