Le conseiller de la délégation iranienne aux négociations de Vienne Mohamad Marandi a révélé quelle était la question cruciale qui importe le plus son pays afin de revenir à l’accord nucléaire.
Lors d’une interview avec la chaine de télévision libanaise d’information al-Mayadeen, il a assuré que le problème de l’Iran n’est pas que les Gardiens de la révolution soient maintenus ou pas dans la liste terroriste des Etats-Unis.
« Le sujet crucial pour l’Iran dans les négociations de Vienne est d’avoir des garanties que les Etats-Unis ne vont pas sortir de l’accord », une nouvelle fois, a-t-il souligné.
L’ex-président américain Donald Trump avait pris la décision en 2018 de retirer son pays de l’accord nucléaire conclu en 2015 par son prédécesseur Barak Obama. Il a réimposé des sanctions contre l’Iran
L’Iran s’est alors désisté progressivement de ses engagements et repris l’enrichissement de son uranium qui a atteint les 60%.
« Ce qui importe pour l’Iran est que les Etats-Unis accordent des garanties qu’ils vont rester dans l’accord et des garanties pour les investissements et pour mettre fin aux sanctions », a-t-il insisté.
Selon M. Marandi, les Américains et les européens ont besoin de l’accord nucléaire parce qu’ils ont besoin du pétrole.
« Lorsque le négociateur européen est venu à Téhéran il a proposé de nouvelles idées et l’Iran aussi lui en a proposé de nouvelles », a-t-il ajouté.
Commentant le détournement par la Grèce du pétrolier iranien et la confiscation de sa cargaison par les Etats-Unis, le responsable iranien a assuré qu’il s’agit «d’un acte pillage pour Téhéran » et qu’il faut rendre la cargaison à son pays.
« Les Etats-Unis veulent s’imposer par la force comme le policier du monde », a-t-il déploré.
Selon l’agenre Reuters, citant trois sources, la cargaison sera envoyée aux Etats-Unis à bord d’un autre pétrolier.