L’armée d’occupation israélienne a déclaré, le dimanche 3 juillet, qu’elle procéderait à l’analyse balistique de la balle fatale à la journaliste palestino-américaine Shireen Abu Akleh, en présence d’un observateur américain.
Une version contestée par les Palestiniens qui disent que ce sont des Américains qui procéderont à l’analyse.
L’Autorité palestinienne avait annoncé samedi avoir remis la balle à un représentant américain aux fins d’expertise légale, ajoutant avoir reçu l’assurance qu’Israël ne serait pas associé à la procédure.
Une version qui diffère sensiblement côté israélien. « Le test balistique ne sera pas américain. Le test sera un test israélien, en la présence d’un représentant américain », a en effet déclaré le général de brigade Ran Kochav, porte-parole de l’armée d’occupation israélienne.
Imbroglio sur le lieu de l’expertise
Le procureur général de l’Autorité palestinienne, Akram al-Khatib, a indiqué à contrario que l’expertise se déroulerait à l’ambassade américaine à AlQuds occupée et que la balle leur serait rendue dimanche.
« Nous avons obtenu des garanties du coordinateur américain que l’examen serait pratiqué par eux (les Américains), et que la partie israélienne ne serait pas impliquée », a-t-il déclaré sur les ondes de La Voix de la Palestine.
Un porte-parole de l’ambassade des Etats-Unis a déclaré ne disposer d’aucune information pour le moment. L’administration américaine n’a fait pour l’heure aucun commentaire.
Responsabilité israélienne, selon l’ONU
Shireen Abu Akleh, 51 ans, a été tuée d’une balle le 11 mai dernier lors d’un assaut des forces d’occupation israéliennes contre Jénine.
Les Palestiniens dénoncent, pour leur part la responsabilité de l’armée d’occupation israélienne.
L’ONU a conclu en juin à la suite d’une enquête que Shireen Abu Akleh avait succombé à un tir israélien.
Avec Reuters/ther
Source: Avec Reuters/ther