Le forces du régime bahreïni ont tué jeudi trois nouveaux jeunes sous prétexte qu’ils tentaient de fuir vers l’Iran. Le ministère de l’Intérieur de Bahreïn a prétendu dans un communiqué qu’il s’agissait des prisonniers fugitifs ou de leurs complices. Sept autres personnes ont été arrêtées dans la même opération, a ajouté le ministère dans un communiqué, cité par l’AFP.
Elles sont décrites comme les auteurs ou les complices d’une attaque le 1er janvier contre une prison qui a permis l’évasion de dix personnes condamnées à de longues peines pour opposition au régime des al-Khalifa.
Selon la version des autorités, les victimes tuées ou blessées avaient été repérées à l’aube au large du Port Khalifa, à l’est de la capitale Manama.
Il s’agit de Reda al-Gasra (29 ans), Mahmoud Youssef (22 ans) et Mostafa Youssef (35 ans), rapporte la coalition de l’opposition, citée par la chaine AlAlam.
A en croire le régime, le 1er janvier, quatre hommes armés non identifiés avaient mené une opération audacieuse ayant permis l’évasion de la prison centrale de Jau (sud) de dix opposants condamnées à de longues peines.
Cette prison compte de nombreux bahreïnis réclamant des réformes constitutionnelles dans ce petit royaume du Golfe, allié à l’Arabie.
En janvier dernier, le régime des Al-Khalifa a exécuté trois jeunes, condamnés injustement à mort, pour leur prétendue implication dans un attentat ayant coûté la vie à des policiers.