Sergueï Choïgou a déclaré lors d’une rencontre avec Vladimir Poutine que la mobilisation partielle, de 300 000 réservistes, était achevée.
Cette mobilisation s’inscrit dans le cadre de «l’opération militaire spéciale» en Ukraine lancée en février.
«La tâche de recruter 300 000 personnes a été accomplie» : c’est ce qu’a annoncé, le 28 octobre, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, lors d’une rencontre de travail avec le président Vladimir Poutine.
Le membre du gouvernement a précisé, à cette occasion, que «82 000 hommes [avaient] été envoyés dans la zone de déroulement de l’opération militaire spéciale, dont plus de 41 000 opèrent au sein d’unités».
Le chef de l’Etat a quant à lui salué le «patriotisme» des soldats mobilisés.
Un mois et demi plus tôt, le 21 septembre, Vladimir Poutine avait annoncé, dans un message à la nation, une «mobilisation partielle» en Russie dans le cadre de l’opération militaire en Ukraine.
«Seuls les citoyens qui sont actuellement dans la réserve et, surtout, ceux qui ont servi dans les forces armées, ont certaines spécialités militaires et une expérience correspondante, seront soumis à l’appel pour servir sous les armes», avait-il ajouté.
Dans la foulée, Sergueï Choïgou avait précisé le nombre de 300 000 réservistes appelés, sur un potentiel de mobilisation d’environ 25 millions de personnes.
Ces renforts avaient pour vocation d’être déployés le long «d’une ligne de front qui s’étend sur plus de 1 000 kilomètres» afin d’y «consolider» et «contrôler» les lignes arrière, avait encore développé le ministre.
Pour rappel, la Russie a lancé le 24 février dernier une offensive en Ukraine, en faisant notamment valoir la nécessité de protéger les populations du Donbass, dont les autorités locales sont en conflit avec Kiev depuis 2014.
Les autorités ukrainiennes et les Occidentaux dénoncent quant à eux une guerre d’invasion ne répondant à aucune provocation de Kiev.
Dans ce contexte de conflit, Moscou a signé avec les régions du Donbass (la République populaire de Donetsk et celle de Lougansk), de Kherson et de Zaporojié des accords d’intégration à la Fédération de Russie, après l’organisation de référendums locaux. Kiev et ses alliés dénoncent ces rattachements, qu’ils considèrent comme des annexions illégales, et ont réfuté toute légalité aux référendums qui les ont précédés.
Source: Avec RT