L’Iran a mené, ce lundi 14 novembre, des frappes « aux drones et aux missiles » contre des groupes terroristes kurdes iraniens basés dans le Kurdistan d’Irak.
Selon l’agence Tasnim, les forces terrestres des Gardiens de la révolution iraniens (CGRI) ont mené des attaques cinglantes contre des terroristes dans la région du Kurdistan irakien, déclarant « qu’elles poursuivront les attaques jusqu’à ce que ces groupes arrêtent leurs mouvements (de déstabilisation à l’encontre de l’Iran) ».
Notre réponse militaire est conforme au droit international
Pour sa part, le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que « l’action militaire contre les groupes séparatistes est une réponse légitime à la violation de la sécurité et des frontières de l’Iran et vise à protéger la sécurité nationale de l’Iran ».
Et d’ajouter: « Notre réponse militaire est conforme aux lois internationales et nous ne violons pas la souveraineté irakienne ».
Le chef d’état-major général des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Bagheri, a auparavant affirmé que « l’Iran ne tolérera pas la présence de 3 000 terroristes armés derrière les frontières du pays », soulignant que son pays « les affrontera, notamment dans la région du Kurdistan de l’Irak ».
De son côté, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, avait demandé au gouvernement irakien de ne pas permettre la transformation de la région du Kurdistan en une plate-forme pour les menaces contre l’Iran.
Ces attaques s’inscrivent dans une nouvelle campagne iranienne contre les groupes terroristes kurdes iraniens au Kurdistan d’Irak, lancée il y a environ deux mois.
Après la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, des groupes soutenus par l’étranger ont provoqué des émeutes, à l’issue desquels les forces iraniennes ont frappé à plusieurs reprises des bases de Komala et du PDKI.