L’ONU a rapporté que l’Arabie saoudite avait exécuté 17 personnes depuis le 10 novembre, dont 3 lundi.
Les Nations Unies ont dénoncé « les peines de mort en Arabie saoudite » ajoutant que « ces executions ne sont confirmées qu’après avoir eu lieu. Par conséquent, il n’y a aucune information sur les personnes condamnées à mort ».
Elle a souligné que, selon certaines informations, le Jordanien Hussein Abu al-Khair pourrait être menacé d’une peine de mort imminente ».
Il y a quelques jours, un recensement révélait à l’Agence France Presse que l’Arabie saoudite a exécuté en 2022 le double de ceux qui ont exécuté au cours de l’année écoulée, indiquant une forte hausse du nombre de condamnés à mort, une situation condamnée fermement par les organisations internationales de défense des droits de l’homme .
L’Arabie saoudite a executé 69 condamnations à mort en 2021, 27 en 2020 au plus fort de l’épidémie de coronavirus et 187 en 2019.
Début octobre, l’Organisation euro-saoudienne des droits de l’homme révélait que Riyad avait prononcé une condamnation à mort pour 15 prisonniers d’opinion, portant à 53 le nombre de personnes menacées de peine mort, dont au moins 8 mineurs.
Les rapports officiels n’expliquent pas comment les exécutions sont effectuées, mais le royaume du Golfe, riche en pétrole, procéde souvent à des exécutions par décapitation.
Et en mars dernier, l’Arabie saoudite a exécuté 81 personnes en une journée pour des accusations liées au terrorisme, ce qui a suscité une vive condamnation internationale.
Source: Médias