» L’Irak traverse un conflit interconfessionnel et un conflit interethnique. Il y existe aussi un nationalisme perse qui aboutit aux tendances séparatistes. Il faut y mettre fin. La Syrie connait les mêmes circonstances « , a affirmé le président turc Recep Tayyip Erdogan, lors d’un discours prononcé le lundi 13 février à Manama, sur les évolutions au Moyen-Orient.
Il se trouvait à l’office bahreïnie de l’Institut international pour la paix (IPI).
Selon lui, certains voulaient la partition de la Syrie et que d’autres voulaient le démembrement d’Irak.
Afin de mettre un terme aux événements qui se produisent en Syrie, M. Erdogan a appelé les pays arabes du Golfe Persique à faire une alliance avec son pays.
Durant son allocution, le président turc a fait part de « son soutien au Bahreïn face aux défis ». Il faisait sans doute allusion au mouvement de protestation populaire pacifique qui avait éclaté dans ce pays pour réclamer des réformes politiques en vue d’une plus large participation dans la vie politique. La dynastie des Khalifa gouverne ce pays depuis plus de deux siècles, grâce au soutien des Britanniques qui ont contribué à sa fondation et à celui, ultérieurement des Etats-Unis qui ont étable une base pour leur sixième flotte sur ses côtes.
Selon le site de la chaine de télévision qatarie al-Jazeera, plusieurs ententes bilatérales ont été conclues entre les deux pays , dans le domaine des industrie militaires entre autre.
Après avoir prononcé ce discours, le président turc a quitté Bahreïn à destination de l’Arabie saoudite où il a rencontre le monarque saoudien. En tournée de quatre jours dans les pays du Golfe, il sera en visite au Qatar ce mardi et devrait rencontrer son émir mercredi.
Avec Press TV, Al-Jazeera, Al-Manar.