L’ancien conseiller en chef du Pentagone, le colonel Douglas McGregor, a déclaré que des États membres de l’OTAN en Europe de l’Est avaient l’intention d’envoyer leurs troupes en Ukraine.
Dans une interview sur la chaîne YouTube Judging Freedom, le politicien américain a déclaré que la Pologne et la Lituanie ont déjà commencé à élaborer des plans communs d’intervention.
Le colonel a souligné que les membres restants de l’OTAN ne soutiendraient ni ne financeraient l’action militaire de leurs alliés. Par conséquent, l’ensemble de l’opération serait réalisé par ces deux pays européens.
Selon un autre ex haut-officier américain du renseignement, l’Ukraine a perdu plus de la moitié de ses forces durant la dernière contre-offensive.
Dans une interview sur YouTube, Scott Ritter a estimé que « les pertes des brigades de combat ukrainiennes se sont élevées à 60% des morts et des blessés, car les soldats des forces armées ukrainiennes n’ont pas de formation suffisante pour utiliser efficacement les armes occidentales ».
« Les Ukrainiens sont simplement éliminés sur le champ de bataille, et rien ne peut changer cette situation », a-t-il déclaré.
Des armes à sous-munitions
Pour leur part, les Etats-Unis envisagent d’envoyer des armes à sous-munitions à Kiev.
Selon le New York Times en se référant à un haut responsable de l’administration Biden, après des mois de réticences, Washington a cédé face à la pression de Kiev qui avait réclamé ce type d’arme controversé et largement interdit, capable de causer des dommages aux civils.
« Laura Cooper, sous-secrétaire adjointe à la Défense pour la Russie, l’Ukraine et l’Eurasie, a déclaré aux législateurs américains à la fin du mois dernier que le Pentagone avait jugé que les armes à sous-munitions seraient utiles pour l’Ukraine », indique le journal.
Pour sa part, l’Allemagne a affiché son refus de livrer ce genre d’armes au motif qu’elle « est l’un des 111 États membres de la convention sur les armes à sous-munitions », d’après la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock, laquelle a fait remarquer que « les États-Unis ne font pas partie du traité ».
Des mercenaires étrangers visés
Jeudi 6 juillet, une frappe de missile à l’aube a visé un rassemblement de mercenaires étrangers dans la province de Lvov (Lviv), principale plaque tournante de l’entrée d’armes occidentales et de mercenaires étrangers en Ukraine via la Pologne.
Selon les médias, le bâtiment abandonné a été pris pour cible à un moment où des militaires ukrainiens et des mercenaires étrangers y étaient stationnés, tuant un certain nombre d’entre eux, et les opérations de récupération des corps dans les décombres se poursuivent.
Auparavant, le chef de l’administration militaire régionale de Lvov, Maxim Kozitsky, avait annoncé sur sa chaîne Telegram « qu’une infrastructure très importante avait été endommagée ».
Les médias ukrainiens ont déclaré que des explosions avaient secoué la région et noté que des systèmes de défense aérienne avaient été activés à Lvov et Ternopil.
Ce vendredi, le service de presse des forces du groupement Zapad, a déclaré que l’aviation russe a effectué 8 frappes de missiles et de bombes sur des points de rassemblement temporaires et des concentrations de troupes, d’armes et d’équipements militaires de l’armée ukrainienne sur l’axe de Kupyansk.
Source: Divers