L’ambassade d’Arabie saoudite à Beyrouth a sommé ses ressortissants de quitter immédiatement les territoires libanais.
Dans un communiqué publié sur sa page X (Twitter), dans la nuit de vendredi à samedi, elle les a avertis de s’approcher des zones de conflits armés. Sans préciser lesquels.
Elle a aussi demandé à ses ressortissants de respecter la décision d’interdiction de voyage au Liban.
Début août, Riyad avait actualisé ses directives de voyage au Liban conseillant à ses ressortissants d’éviter les voyages inutiles vers le sud du Liban à proximité du camp des réfugiés palestiniens d’Ain al-Hilweh.
Des accrochages armés ont éclaté cette semaine entre les factions armées dans ce camp. Ils ont coûté la vie à 13 personnes et blessé 60 autres. Un cessez-le-feu y a été conclu depuis jeudi et un calme précaire y règne depuis.
Le Koweït a suivi au pas à l’Arabie saoudite. S’abstenant toutefois de demander à ses ressortissants de quitter le Liban.
Son ambassade à Beyrouth leur a demandé de « faire preuve de prudence, de se tenir à l’écart des sites de tension sécuritaire dans certaines zones et de se conformer aux instructions émises par les autorités locales compétentes ».
Ce samedi, le Premier ministre par intérim libanais Najib Mikati a déclaré que les données sécuritaires disponibles auprès des responsables militaires ne suscitent ni inquiétude ni panique.
Il assuré que les contacts politiques et sécuritaires entrepris pour résoudre les évènements du camp Ain al-Hilweh ont fait des progrès pour assurer sa stabilité.
Mikati avait chargé le ministre libanais des Affaires étrangères de contacter l’Arabie saoudite et le Koweït pour les rassurer sur la sécurité de leurs ressortissants
Il a également demandé au ministre de l’Intérieur de prendre les mesures et décisions appropriées pour maintenir la sécurité dans toutes les régions libanaises.