L’ancien ministre israélien de la Sécurité, Avigdor Lieberman, a déclaré que « personne ne retournera dans le nord, y compris (dans la colonie de) Metulla, lorsqu’il verra des membres du Hezbollah à la frontière ».
Lieberman a ajouté dans une interview accordée à la chaîne israélienne 13 : « Il nous est interdit de mettre fin à la guerre avant le retrait du Hezbollah au-delà du fleuve Litani », selon ses propres termes.
Et de poursuivre : « Il y a la résolution 1701 qui n’est pas appliquée et le moment est venu de la mettre en œuvre. Nous n’avons pas d’autre choix, car personne ne retournera dans le nord, lorsqu’il verra les membres du Hezbollah ».
Les propos de l’ancien ministre israélien de la Sécurité interviennent à la lumière des opérations continues de la Résistance islamique au Liban contre des cibles de l’occupation israélienne à la frontière avec la Palestine occupée.
Ces opérations constituent une riposte aux agressions israéliennes contre plusieurs villages et villes du sud du Liban, ainsi qu’à la poursuite de l’agression israélienne contre Gaza.
Il convient de noter que les médias israéliens ont annoncé le transfert d’au moins 125 000 colons des colonies du sud et du nord de la Palestine occupée.
Le correspondant de la chaîne israélienne Kan dans les colonies du nord a déclaré qu’en général « il n’y a presque pas de colons à la frontière nord », faisant état du transfert de 60 000 colons des colonies situées le long de la frontière nord avec Liban.
La Douzième chaîne israélienne a pour sa part indiqué qu’un « plan d’évacuation de 28 colonies adjacentes à la frontière avec le Liban a été activé ».
Vendredi, le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, a affirmé que « l’opération Déluge d’Al-Aqsa a révélé la faiblesse et la fragilité de l’entité sioniste ».
Sayed Nasrallah a abordé le rôle de la Résistance islamique au Liban – Hezbollah dans l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », soulignant que « la résistance est entrée dans la bataille depuis le 8 octobre dernier ».
Sayed Nasrallah a révélé que « ce qui se passe sur le front libanais est très grave, important et sans précédent dans l’histoire du pays. La bataille est réelle et ne peut être ressentie que par ceux qui sont réellement présents dans la région frontalière ».