L’armée iranienne teste avec succès le système de missiles antiaérien S-300 de fabrication russe, détruisant différentes cibles, d’un petit drone à un missile balistique cible.
Le système de missiles sol-air russe S-300 a « réduit en cendres » un missile balistique cible au cours d’essais en Iran, a déclaré le commandant d’une base de défense antiaérienne iranienne, Amir Farzad Ismaïli.
« Les S-300 sont mortels pour l’ennemi, puisque même de petits aéronefs, ainsi que des missiles balistiques et des missiles de croisière ne peuvent pas y échapper », a fait savoir le commandant dans une interview à Tasnim News.
Il a également fait remarquer que l’Iran avait le droit d’acheter et d’utiliser des armes antiaériennes russes aux côtés de systèmes iraniens tels que les Mersad et les Talash, renforçant ainsi sa sécurité nationale.
Par ailleurs, M. Ismaïli a fait part d’une autre information « plus importante ». Selon lui, l’Iran développe et produira un équivalent iranien du S-300, un système baptisé Bavar 373.
Le S-300 est un système antiaérien mobile multicanal de missiles sol-air. Il est destiné à protéger les sites stratégiques les plus importants d’un État et de ses forces armées contre des bombardements massifs, portés au moyen d’avions de combat, de missiles de croisière, de missiles balistiques tactiques d’une portée de moins de 1 100 kilomètres et d’autres armes aériennes.
En 2009, la Russie et l’Iran ont conclu un accord pour la livraison de S-300 pour un montant de 900 millions de dollars (817 millions d’euros). Mais le 22 septembre 2010, les autorités russes ont annoncé leur décision de ne pas livrer les S-300 à l’Iran, ces armes tombant sous le coup des sanctions de l’Onu. Cinq ans plus tard, Vladimir Poutine a autorisé la fourniture de S-300 à l’Iran.
À la mi-décembre, l’ambassadeur iranien en Russie Mehdi Sanai a annoncé que la Russie avait achevé la livraison de systèmes de missiles sol-air S-300 en Iran. Les missiles ont été remis à la base iranienne de défense antiaérienne Khatam al-Anbiya.
Source: Sputnik